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Douance : pas de programme particulier à la Commission scolaire

le mercredi 21 mars 2018
Modifié à 9 h 24 min le 21 mars 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) n’a pas de programme particulier pour les enfants qui ont un haut potentiel intellectuel (HPI) ni de mécanismes pour les repérer. Selon Hélène Dumais, responsable des communications à la CSDGS, c’est aux parents d’aller consulter – bien souvent un psychologue ou une clinique spécialisée – pour revenir avec un diagnostic attestant que leur enfant possède un HPI. «Il ne suffit pas qu’un parent remarque que son enfant est bon à l’école. Il doit y avoir un processus auprès d’un spécialiste», souligne Mme Dumais. Une fois qu’il est établi que la douance est manifeste chez l’enfant, l'école tentera de répondre à ses demandes. «On ne peut pas dire qu’on prend en charge l’élève, mais on le rencontre et on essaie de répondre à ses besoins, mentionne-t-elle. Peut-être que cet élève aura besoin d’enrichissement dans ses cours, peut-être que c’est au niveau social qu’il faudra travailler. C’est extrêmement difficile de préciser comment sera cet enrichissement. Ça dépend de chaque personne.» Qu’importe comment l’aide se traduira, elle se fera de concert avec les personnes-ressources de la CSDGS et les parents concernés.   Tendance De plus en plus de parents réclameraient auprès de la CSDGS des mesures additionnelles pour mieux encadrer leur enfant HPI. Cependant, impossible d’en connaître leur nombre. «On est appelé à gérer de plus en plus ce genre de situation, mais je ne pourrais pas vous le chiffrer», déclare Hélène Dumais. Elle mentionne que les intervenants des Services éducatifs de la CSDGS se penchent sur la façon de mettre en place de nouvelles ressources pour mieux répondre aux besoins de cette catégorie d'élèves. «Les Services éducatifs me disaient qu’avant il n’y en avait que pour le TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité). Maintenant, il y a une plus grande sensibilité pour les élèves doués, surdoués ou HPI», note la responsable des communications de la commission scolaire.   À LIRE AUSSI SUR LE MÊME SUJET : Vivre avec un enfant ayant un haut potentiel intellectuel Cinq questions à l'association Haut Potentiel Québec