COVID-19
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Éclosion de COVID-19 dans une résidence pour retraités à Candiac

le lundi 29 août 2022
Modifié à 10 h 39 min le 30 août 2022
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Plusieurs résidents de la résidence Chartwell - Le Montcalm ont la COVID. (Photo: Le Reflet - Archives)

La résidence Chartwell Le Montcalm à Candiac est aux prises avec une éclosion de cas de COVID-19, mais la situation est sous contrôle, a affirmé le directeur général de l’endroit, Gaetano Cammuso.

En date du dimanche 28 août, cette adresse figurait au sommet de la liste du gouvernement du Québec concernant les résidences privées pour aînés (RPA) les plus touchées par ce virus. Il était mentionné qu’on y trouvait 48 cas actifs, soit 14% de la clientèle. Des gens atteints, aucun n’était hospitalisé et personne n’en est décédé.

«On suit la situation au jour le jour, et tout est sous contrôle. Les gens atteints sont isolés et en sécurité», a rapporté le directeur général.

Au moment de l’entrevue avec Le Reflet en début d’après-midi lundi. M. Cammuso n’avait pas accès à des données plus fraîches, puisque le décompte des gens malades est fait en fin de journée. Mais il s’attendait à ce que la situation revienne à la normale d’ici peu.

«Ça devrait baisser cette semaine parce que ç’a commencé lundi passé, a dit M. Cammuso. Je suis confiant que d’ici la fin de la semaine, on sera de retour à la normale.»

Plusieurs résidents qui ont attrapé la COVID-19 vivent en couple, a-t-il expliqué, ce qui fait rapidement augmenter le nombre de cas.

Entre-temps, le Chartwell Le Montcalm a remis des mesures spéciales en place comme l’exige la Santé publique. Les séparateurs sont de retour dans la salle à manger, les résidents doivent respecter 2 mètres de distance entre eux dans les aires communes et les activités ont été suspendues. De plus, du personnel supplémentaire a été embauché pour désinfecter.

M. Cammuso attribue cette éclosion à un reflet de ce qui passe dans la population générale, à savoir que plusieurs personnes ont attrapé le virus depuis le printemps.

Pour lui, cette éclosion fait partie de «la nouvelle réalité avec laquelle on compose depuis deux ans». Néanmoins, il a concédé que le nombre de cas a été un peu supérieur au passé cette fois.