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En arrêt forcé pendant près de deux ans

le mercredi 06 septembre 2017
Modifié à 0 h 00 min le 06 septembre 2017
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Après son accident du 7 juillet 2015, Sylvain Maillé a été en convalescence durant 19 mois. Une dure épreuve pour un homme qui se dit sportif et «workholic».

«Un accident comme celui-là, ça change la vie de tout le monde, raconte le résident de Sainte-Catherine. Ne pas pouvoir rien faire, se sentir inutile; c’est dur sur le moral.»

Durant cette période d’arrêt, la famille a fait l’acquisition d’un bébé Husky, un être qui a été d’un grand soutien.

«Il m’a aidé moralement, mais physiquement aussi, explique Sylvain Maillé. Quand ma conjointe et les enfants n’étaient pas là, je pouvais compter sur sa présence et il me gardait actif.»

Étant donné que ses jambes ont été épargnées, le sportif a pu continuer à faire de la course. Il estime d’ailleurs que sa bonne condition physique l’a aidé à se remettre sur pied plus rapidement.

L’événement

L’homme de 54 ans a été frappé par un camion-remorque alors qu’il se dirigeait vers le pont Champlain. Il se trouvait dans l’angle mort du poids lourd qui s’est d’abord tassé sur lui. Sa voiture s’est retrouvée perpendiculaire au camion et a été frappée une deuxième fois. Sa voiture a ensuite subi un autre impact, après avoir été projetée dans une autre voie.

Comme l’accident a eu lieu tôt le matin, la femme de M. Maillé a pu voir des images de l’événement à l’émission Salut, Bonjour!. Une expérience assez traumatisante.

Beaucoup de traitements

«Je suis chanceux d’être en vie, mais la convalescence a été longue, dit la victime. J’ai fait tous les traitements possibles: physio, acupuncture, etc. parce que je n’avais plus de force dans mon bras gauche.»

Au début, M. Maillé affirme qu’il avait beaucoup de maux de tête et des pertes de mémoire, mais que cela s’est résorbé.

Même s’il est retourné au travail, le machiniste a dû être récemment opéré pour enlever de la pression et de la douleur dans sa colonne vertébrale.

S’il a reconduit moins d’une semaine après l’accident, il indique toutefois vivre du stress quand un camion-remorque est à proximité.  

M. Maillé dit avoir été traité aux petits oignons par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et s’estime heureux d’avoir pu être dédommagé.

Indemnisations de la SAAQ en 2016

25 013

Nombre de nouvelles demandes d’indemnités reçues.

81 552

Nombre de dossiers d’indemnisations traités.

846,2 M$

Montant versé aux personnes accidentées, leurs mandataires et fournisseurs.