Culture

Enfin, un nouveau spectacle à l’image de Maxim Martin

le vendredi 27 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 27 novembre 2015

Maxim Martin a beaucoup critiqué et remis en question la société lors de ses trois derniers one-man-show. Avec Enfin, il tourne plutôt le miroir vers lui-même. Enfin heureux, l'humoriste a passé au travers de plusieurs expériences qui l'ont transformé dans les dernières années. Mais, malgré son cheminement, il n'a rien perdu de son côté mordant.

«Dans mes trois premiers shows, j'ai fait le procès de la société. Il était temps que je pointe le doigt vers moi-même et que le clown passe au cash», explique-t-il.

L'humoriste a été très surpris par la réaction du public, très touché par ce spectacle beaucoup plus personnel que ce qu'il a l'habitude de livrer.

«Forcément, lorsque tes fans sont venus au show, ils vont t'écrire leur appréciation, mais là, ça tombe dans la confidence. Quand ton spectacle a une vie en dehors du théâtre et que ça continue à trotter dans l'esprit des gens le lendemain, je crois que j'ai réussi ma job», ajoute-t-il.

Très actif sur les réseaux sociaux, Maxim Martin a beaucoup d'interactions avec son public. Il essaie de ne pas en faire seulement un lieu professionnel.

«Lorsque tu fais un show tu vois les gens en première rangée et ceux qui vont venir te voir après, mais avec Facebook, je peux mettre un visage sur les fans de Maxim Martin!»

Un public qui évolue, tout comme l'humoriste

Du haut de ses 45 ans, Maxim Martin n'est plus le même humoriste que lorsqu'il était pris avec des problèmes sérieux de consommation de drogue. Abstinent depuis 6 ans, l'homme est très fier d'avoir pu élargir son public.

«C'est une des grandes victoires de ma carrière! Je pense que le nouveau Maxim Martin a piqué la curiosité de beaucoup de gens. Le premier commentaire que je reçois c'est: "Je vais être bien honnête avec toi, je ne t'aimais pas avant et j'avais de la difficulté avec ton style d'humour, et là, je vois un gars souriant et j'ai adoré ton show", raconte-t-il. Dans ce temps-là, je réponds aux spectateurs que moi non plus je ne m'aimais pas beaucoup, alors nous sommes deux!»

Il reste des billets pour la représentation samedi, dès 20h, à la salle Richard-Sauvageau à La Prairie. Les billets sont en vente à la billetterie de l’école de la Magdeleine ou par téléphone au 514 380-8899 poste 7329.