COVID-19

Espoir et prudence sont les mots d’ordre, dit le premier ministre

le jeudi 26 novembre 2020
Modifié à 13 h 54 min le 26 novembre 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Même si l’espoir est présent et que le vaccin semble plus que jamais accessible, le premier ministre du Québec demande aux siens de ne pas baisser la garde et de rester prudents. « L’équipe de la Santé travaille sur la vaccination. Ça pourrait être prêt dès le début janvier. Et nous établirons la liste des priorisations. Des généraux seront en place pour contrôler et superviser le tout. Mais le plus important ce sont les réponses du Fédéral. Ils devront nous dire à partir de quand et combien nous aurons de doses. Ce sont des informations importantes qui viendront de Justin Trudeau, pour les premiers ministres de chacune des provinces », explique François Legault. Il ajoute qu’il y aura une différence sur le nombre d’employés requis si les doses reçues sont de 200 000 par jour ou de 500 000 par exemple. « C’est toute une différence. Nous devrons calculer tout ça. Mais avec cette vaccination, l’espoir est là, même si la bataille n’est pas gagnée. »

Chaque geste compte

Il a répété que chaque geste compte. Pour se sauver soi-même, ou les autres. « Chaque geste est important et peut sauver des vies. Nous devons respecter les consignes et ne pas relâcher, même si on est vers la fin. Nous ne voulons pas être ceux qui tombent quand la guerre est presque finie. Soyez prudents dans les mois qui restent », interpelle-t-il. François Legault demande aux Québécois de comprendre la situation, même après neuf mois de batailles. Ce qui l’a amené à revenir sur le contrat moral évoqué la semaine dernière. « Ça semble simple. Mais tout n’est pas noir ou blanc. Ce que l’on permet, c’est deux rassemblements entre les 24 et 27 décembre. Nous avions parlé de quatre jours, mais il ne faut pas le faire sur les quatre jours. Il vaut mieux être plus prudents. Avec deux jours, on peut rencontrer deux familles. Mais pas au jour de l’an. Parce qu’il y aurait plus de risques et de contraintes », précise le premier ministre. L’autre partie du contrat est relative à la sécurité dans la semaine avant Noël. « L’idéal est de rester chez soi. Mais je comprends que des Québécois doivent travailler. Pour eux, les deux consignes essentielles demeurent le 2 mètres à respecter et le port du masque quand on est à l’intérieur. Pour le personnel de la santé, ou des garderies, je sais que c’est difficile. Et aussi que c’est à ces gens que nous aimerions donner du répit, mais la gestion du risque est essentielle. Ainsi, j’ai confiance que tous les Québécois vont prendre de bonnes décisions », plaide le chef du gouvernement.