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Gravité Média adhère à une initiative de promotion du contenu québécois

le jeudi 14 mai 2020
Modifié à 8 h 25 min le 15 mai 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Gravité Média, qui détient notamment Le Reflet, a adhéré à la plateforme Web «Nos médiaux locaux» qui regroupe plus de 270 médias et éditeurs au Québec dont la Société Radio-Canada, Québecor, Télé-Québec, La Presse, Ricardo Média et Bell. Le but? Inciter les acteurs de l’industrie à adopter des comportements responsables en soutenant les éditeurs de contenus d’ici en cette crise mondiale où l’achat local n’a jamais été aussi important. À lire aussiVoyez des trucs simples pour soutenir les médias québécois sur le web   Accessible depuis le 14 mai, le site «nosmediaslocaux.org» présente un répertoire des médias numériques du Québec permettant aux annonceurs, agences et éditeurs (Web, journaux, magazines, radio et télévision) de trouver les médias qui répondent à leurs besoins spécifiques. C’est aussi un outil, afin de connaître l’offre publicitaire disponible qui permet d’éviter la fuite de capitaux à l’extérieur de la province. La plateforme est une initiative bénévole d’un collectif québécois. Elle s’inscrit dans une suite logique du Manifeste pour une pratique média responsable au Québec de l’Association des agences de communications créatives et du Conseil des directeurs médias du Québec (CDMQ). Jamais les acteurs de l’industrie de l’édition n’ont fait un tel front commun pour faire soutenir et faire évoluer l’achat média local. C’est la raison pour laquelle Gravité Média n’a pas hésité à y adhérer. «La crise des médias existait avant la pandémie mondiale, reconnaît Judith Cailhier, vice-présidente de l’entreprise dont son siège social est à Candiac. Cependant, la crise économique liée à la COVID-19 met en lumière plus que jamais l’importance de soutenir l’achat local. On oublie trop souvent que l’achat média auprès de son journal en fait partie. On produit du contenu de qualité chez nous, qui est actuellement en très forte demande, bien que nos revenus publicitaires soient moindres.» La prise de conscience souhaitée par le collectif rejoint aussi les entreprises et les citoyens, puisque tous peuvent concrètement poser des actions pour soutenir leurs médias locaux. Comment? En s’abonnant à leur média numérique ou à son infolettre, en adhérant à la version payante lorsqu’elle existe et en retirant les bloqueurs de publicité. Récupération de 200 M $ par an   Le collectif québécois évalue qu’il serait possible d'injecter près de 200 M$ par année dans les médias numériques au Québec d'ici 3 ans si les agences de publicité, entreprises, citoyens, médias locaux et associations collaborent.