Art de vivre

Hugo Larouche nommé Chef régional de l'année

le vendredi 19 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 19 février 2016

Hugo Larouche a mitonné des plats gastronomiques avec les cuisiniers québécois les plus réputés. Ses pairs de la cuisine ont souligné ses 24 années en restauration en remettant au chef du Domaine Le Roussillon le prix du Chef cuisinier régional de l’année de Montréal le 8 février.

Le titre a été remis par la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec, dont le Constantin est membre depuis 2006.

«Je suis très content, c’est un bel hommage, affirme M. Larouche. C’est une belle reconnaissance de mes collègues, d’autant plus que le prix est basé sur ce que nous avons accompli au cours de notre carrière.»

Depuis le début des années 90, le cuisinier de 42 ans enchaîne les expériences dans les plus grandes cuisines de Montréal. Garde-manger au Bonaparte, grillardin au Leméac, sous-chef au Chez Lévesque; c’est dans les cuisines du Domaine Le Roussillon qu’Hugo Larouche a toutefois trouvé la stabilité qu’il recherchait.

«La restauration est un milieu dont les heures sont variables. Tu n’as pas tes soirées, ni tes fins de semaine. Ce n’est l’idéal pour avoir une vie sociale, mentionne celui qui est en poste depuis l’ouverture en novembre 2014. La gestion de cuisine me permet d’avoir des temps libres et une vie en dehors de la restauration.»   

Le rythme de production diffère également de celui en restaurant.

«Dans un restaurant, tu ne sais jamais combien de clients tu serviras. Au Domaine Le Roussillon, je suis certain que je servirai en moyenne quotidiennement 35 dîners et 45 soupers», explique le chef exécutif, qui n’est généralement accompagné que d’une personne pour mettre la touche finale à ses plats.    

Plaire à tous

Il décrit sa cuisine comme une de marché, de région.

«J’aime travailler avec les aliments de saison. C’est évident que les familles de la résidence ont toutes des coutumes différentes. J’ai dû m’ajuster selon les goûts», affirme-t-il.

La direction du Domaine Le Roussillon est consciente de détenir un produit rare dans sa cuisine.

«Il est très à l'écoute de nos résidents. Il travaille tout autant à leur faire découvrir de nouveaux mets et de nouvelles saveurs que de les surprendre avec de bonnes recettes réconfortantes», mentionne Karine Lussier, directrice adjointe de l’établissement.

Initité très tôt

M. Larouche est tombé dans la marmite de soupe quand il était jeune, lui qui a été initié très tôt à la cuisine.  

«Ma mère était cuisinière personnelle pour des gens fortunés. Ma sœur et moi avons été éveillés à la cuisine très rapidement, affirme le diplômé en cuisine de l’école hôtelière Calixa-Lavallée. Je ne savais pas si je voulais en faire une carrière, mais je suis finalement tombé pile sur ce que j’aime faire.»

La prochaine aventure culinaire du chef pourrait se passer à l’extérieur du Québec.

«J’aimerais voyager plus tard et découvrir ce qui se fait ailleurs en cuisine, indique-t-il. Nous avons la chance d’avoir des restaurants multiculturels ici, mais ce n’est qu’un survol. J’aimerais goûter à autre chose.»