Ils reviennent avec la coupe !

Des joueurs de Saint-Constant affiliés à l’équipe Montreal Shore ont remporté le championnat du monde en kin-ball qui se déroulait à Madrid en Espagne à la fin août.

C’est avec une fierté non dissimulée qu’Isabelle Sorel, Olivier Beauchamp-Jolicoeur et leur entraîneur Marc Zeestraten ont présenté au Reflet la coupe et la médaille d’or remportées lors de cet événement qui réunissait une dizaine de pays.

Le trio de l’équipe montréalaise ne s’attendait pas à remporter la coupe, mais avait l’ambition de figurer parmi les trois premières places.

«C’était un gros challenge. On ne savait pas à quoi s’attendre, puisque c’était notre premier tournoi officiel à l’international», relate Olivier Beauchamp-Jolicoeur.  

Plusieurs équipes du Canada prenaient part à cette rencontre. Le Montreal Shore, inscrit dans la catégorie pro, s’est retrouvé ironiquement à affronter en finale ses confrères, les Dragons de Montréal.  

«C’est nous (le Québec) qui avons inventé le kin-ball. C’est le même principe qu’au hockey dans le temps où les Nord-Américains étaient les meilleurs», intervient Marc Zeestraten.

Les quatre premières places ont été obtenues par des équipes canadiennes.

«Les Dragons avaient terminé premiers au classement. Ils avaient remporté facilement tous les matchs. On savait qu’on pouvait les battre, mais c’était une surprise pour nous d’avoir remporté la première place. On ne s’attendait pas à repartir avec le trophée», note M. Beauchamp-Jolicoeur.

Durant ces joutes, tous trois ont dû affronter la formation El Equipo K d’Espagne, les champions d’Europe. La rencontre n’a pas été aussi difficile que prévu.

«Cette équipe n’a pas donné son maximum», croit Isabelle Sorel. 

Autre médaille d’or

À cet honneur s'ajoute celui d'Éric Garand Raymond qui a remporté l’or dans la catégorie amateur avec l'équipe qu'il dirigeait, l’«International Mix». Ce dernier, qui agissait également en tant que participant, s’est vu remettre le titre de joueur de plus utile de sa catégorie.

Celui-ci est fier de la première place. Il la considère comme une surprise en raison de la composition de son équipe.

«Sur les neuf joueurs, seulement trois en m’incluant, avaient une expérience du kin-ball. Alors qu’on avait a perdu le premier match, mes joueurs m’ont dit qu’ils voulaient gagner une médaille. Je leur ai dit que je ne pouvais pas faire cela tout seul. On a joué et on a gagné!», raconte ce dernier qui est coordonnateur pour l’Amérique du Nord de la Fédération internationale de kin-ball.

Sa formation a réussi à battre en finale les Gwened de France.

Pendant son séjour en Espagne, Éric Garand Raymond a eu le privilège de diriger l’équipe nationale autrichienne. Une expérience qu’il a appréciée.