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La Commission scolaire mesurera le plomb dans l’eau des écoles

le jeudi 17 octobre 2019
Modifié à 10 h 46 min le 17 octobre 2019
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Après une enquête de La Presse en collaboration avec l’Université de Montréal, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) demande aux Commissions scolaires d’effectuer des tests pour mesurer le niveau de plomb dans l’eau des écoles. La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) confirme qu’elle suivra les directives. Le quotidien montréalais dévoilait, le 8 octobre, que l’eau des fontaines auxquelles les enfants s’abreuvent dans des établissements scolaires primaires contiendrait trop de plomb. L’enquête effectuée ne dévoile pas dans quelles écoles au Québec le niveau dépassait les recommandations de Santé Canada. Le MEES a réagi. Hélène Dumais, régisseuse aux communications à la CSDGS, indique qu’une demande du ministère a effectivement été envoyée, aux alentours du 10 octobre, «afin d’effectuer les contrôles nécessaires pour garantir que l’eau mise à la disposition des élèves et du personnel de nos établissements soit conforme aux normes actuellement en vigueur en matière de concentration de plomb». Elle précise que des tests seront effectués prochainement, lorsque les outils et méthodes pour mesurer le plomb dans l’eau seront identifiés par le MEES. Mme Dumais laisse savoir que ces informations devraient être communiquées à la CSDGS d’ici au 18 octobre. Les directions d’établissements devront patienter pour avoir les réponses des tests. «Advenant le cas où les résultats seront insatisfaisants, des solutions alternatives temporaires seraient alors mises en place», affirme Mme Dumais, et des corrections seraient apportées. Elle ajoute qu’une expertise supplémentaire sera également nécessaire pour déterminer la source du problème pour chaque cas, soit les fontaines d’eau, la plomberie ou encore la canalisation de la municipalité. Risques  Selon le site Web du ministère de l’Environnement et Lutte contre les changements climatiques du Québec, le plomb est reconnu pour avoir des effets néfastes sur la santé humaine. À de faibles concentrations, il affecte surtout le système nerveux et peut entraîner des effets mineurs sur le développement intellectuel des nourrissons et des enfants de moins de 6 ans.