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La maman Caroline Auger est décédée

le mardi 08 octobre 2019
Modifié à 10 h 16 min le 08 octobre 2019
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Caroline Auger, cette jeune mère de Châteauguay qui a reçu une grande vague d’amour alors qu’elle combattait un cancer en espérant voir grandir son petit Lukas, est décédée. «C’est avec une grande douleur que nous vous annonçons le décès soudain de Caro ce matin le 6 octobre 2019 à 6h39», a informé sa famille sur son compte Facebook dimanche. Arraché à la vie prématurément, elle laisse son enfant Lukas, ses parents, ses frères, un vide incommensurable, qu’elle remplissait chaque jour avec son amour, sa gentillesse, sa loyauté et sa sincérité.» La famille indique remercier le public pour son soutien. «Votre aide lui a toujours fait chaud au cœur», assure-t-elle. Cancer incurable Caroline Auger a reçu un diagnostic de cancer de l’utérus à 32 semaines de grossesse de Lukas. Le bébé est né prématurément le 27 octobre 2017. Les traitements ont échoué. Son cancer étant considéré incurable, Caroline Auger a lancé un appel à tous en janvier 2019 dans l’espoir de recueillir des fonds pour bénéficier d’un traitement d’immunothérapie aux États-Unis. À la suite des entrevues accordées à plusieurs médias, la Châteauguoise a reçu des milliers de messages d’encouragement et sa campagne GoFundMe a dépassé 220 000$. Une séance de tatouage avait aussi été organisée à La Prairie, récoltant 2 500$. Cet élan lui a fait chaud au cœur. «Pour mon fils, vous avez tout donné. Comme une maman le ferait. Vous faites parties de son histoire à jamais. Et savoir que le Québec entier l’épaule, ça rassure une maman, pas juste un peu. M-E-R-C-I, Québec», avait-elle exprimé. Un traitement d’immunothérapie lui a finalement été administré au Québec. Les effets bénéfiques escomptés ne se sont pas concrétisés. Quand elle a lancé la campagne GoFundMe, Caroline Auger ne croyait pas amasser le montant requis. En entrevue au Soleil de Châteauguay, fin janvier, la mère de 27 ans avait confié: «Je me disais : ça n’a pas de bon sens demander autant d’argent. Mais je n’avais rien à perdre. Je l’ai fait pour me dire : j’ai tout fait pour mon fils».