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La MRC s’est entendue à l’amiable avec à son ancien directeur général

le vendredi 31 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 31 mars 2017
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

La MRC de Roussillon et son ancien directeur général qu’elle a congédié après 27 ans de service à l’été 2016, Pierre Largy, en sont venus à une entente financière cet hiver.

 

M. Largy s’est adressé à la Commission des normes du travail pour contester son congédiement, alléguant que l’argument évoquant «l’absence de compétences du plaignant pour continuer d’occuper ce poste» était injustifié, non fondé et illégal, selon la plainte dont Le Reflet a obtenu copie.

La plainte a ensuite été abandonnée, puisque la MRC et M. Largy en sont venus à une entente confidentielle. Dans une résolution adoptée le 25 janvier, la MRC indique qu’elle lui autorise «le versement d’une indemnité de fin d’emploi».

Le Reflet n’a pas été en mesure d’en connaître les détails en dépit d’une demande d’accès à l’information. Il s’est fait répondre par la MRC que «les parties impliquées se sont engagées à ne divulguer aucune information qui pourrait raisonnablement être interprétée comme défavorable ou pouvant nuire aux intérêts de l’autre partie».

Les faits

M. Largy a été congédié en juillet 2016 après avoir occupé le poste de directeur général et secrétaire-trésorier pendant plus de 25 ans. Il a été embauché cet hiver par la ville de Sutton, en Estrie, à titre de directeur général. Des 35 candidats triés sur le volet par une forme de chasseurs de têtes, 8 avaient pris part au processus de sélection finale. Le choix s’est porté sur l’ancien DG de la MRC.

(Avec la collaboration de Ghyslain Forcier)

Processus de contestation

Un salarié qui croit avoir été congédié injustement peut déposer une plainte à la Commission des normes du travail pour contester la décision de son employeur s’il a 2 ans et plus de service.

Le délai de dépôt de la plainte est de 45 jours suivant le congédiement.

Le rôle de la Commission des relations de travail est de convoquer les parties à une audience et d’offrir ses services de consultation.

Lorsqu’un litige ne se règle pas, un procès a lieu et une décision est rendue dans les 90 jours qui le suivent.

(Source: Tribunal administratif du travail)