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La région bien représentée à la 3e saison de Révolution

le samedi 25 septembre 2021
Modifié à 11 h 03 min le 25 septembre 2021
Par Marie-Josée Bétournay

redactionsc@gravitemedia.com

Le 19 septembre, Virginie Primeau-Poirier et Nikita Druzhynin, de Mercier, ont fait l’unanimité auprès des juges. Ils passent à la ronde 2. (Photo:OSA IMAGES

La région est bien représentée à la 3e saison de l’émission de danse Révolution sur les ondes de TVA. Le dimanche 19 septembre, cinq artistes d’ici sont montés sur la scène. Le couple Virginie Primeau-Poirier et Nikita Druzhynin, de Mercier, a obtenu le vote des trois juges et passe à la 2e ronde.

Les danseurs ballroom ont opté pour une valse lente sur la chanson Hymne à l’amour. À la fin de la prestation, le juge Jean-Marc Généreux a essuyé quelques larmes. Il a expliqué combien il s’avérait complexe de créer la communion de deux corps comme celle des danseurs. «C’est deux cœurs, mais un battement et vous l’avez fait avec tellement d’amour et de passion», a-t-il mentionné. La juge Lydia Bouchard a vanté l’«adresse» et la «délicatesse» avec lesquelles le couple s’est exprimé. «Je trouve que c’était un numéro impeccable», a-t-elle dit au couple. Un des Twins a relaté avoir rêvé de la danse ballroom en jeune âge, sans avoir réussi. «Là, on a tous compris la même histoire, la même beauté, la même sagesse», s’est-il exclamé. Retenu à l’étranger, à l’occasion d’une compétition de danse, le couple n’a pu accorder d’entrevue au Soleil de Châteauguay.

Du hip-hop à la danse autochtone

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Les téléspectateurs reverront Eliana Todaro, résidente de Châteauguay, et son partenaire de danse Yannick Fahey à la ronde 2. (Photo : OSA Images)

Eliana Todaro, résidente de Châteauguay, a obtenu également son laissez-passer pour la ronde 2, avec son partenaire de danse Yannick Fahey. Le duo a présenté un numéro de hip-hop, avec une pointe humoristique, au son de la chanson For Me, formidable.

En entrevue, Eliana confie avoir tout donné sur la scène. Le couple se dit reconnaissant de passer à la 2e ronde. «Tu travailles fort à créer une pièce à la hauteur. Le seul aspect que tu peux contrôler, c’est comment tu performes. On est assurés d’avoir fait le meilleur de ce que l’on pouvait. Mais être sûr de passer? Non, ce n’est pas quelque chose assurée. C’est les maitres (les juges). Ils peuvent aimer ou ne pas aimer», affirme Eliana en entrevue.

Et les juges ont aimé. Jean-Marc Généreux a relevé le bras de la manivelle sans rien ajouter. L’un des Twins a avoué ne jamais avoir vu ce type de hip hop. «Pour moi, vous êtes les Twins du Québec», a-t-il mentionné. De son côté, Lydia Bouchard a précisé le courage des artistes qui ont marié la comédie à la danse.

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Barbara Kaneratonni Diabo, première participante autochtone à l'émission. (Photo : OSA Images)

Barbara Kaneratonni Diabo, originaire de Kahnawake, est la première participante à avoir proposé une danse autochtone à Révolution. Elle a sensibilisé les téléspectateurs et les juges au pow-wow. Ses partenaires de danse : des cerceaux. Les juges ont laissé partir Barbara. Son aventure s’est terminée le 19 septembre. Malgré tout, elle parle d’une «bonne expérience» et vante l’accueil qui lui a été réservé. «Quand j’ai vu comment ils m’ont présentée, j’étais très impressionnée. Ils l’ont fait avec classe et respect. Ils ont focusé sur le message que j’ai voulu partager», lance-t-elle en entrevue. La chorégraphe et danseuse professionnelle a vu dans sa prestation une occasion de faire connaitre les danses et peuples autochtones.

Raphaël Tousignant, un jeune de 13 ans étudiant dans le programme sports-études en danse de l’école secondaire Louis-Philippe-Paré à Châteauguay a aussi eu l’occasion de performer devant les juges. Il a offert un numéro de style libre sur une chanson de Mika, chorégraphiée par son mentor Alex Francoeur. Son moment Révolution - un arrêt sur image d’une pose particulière qui fait la signature de l’émission - a subjugué les juges. Des améliorations à apporter à sa technique ont retenu les juges de lui accorder un billet pour le deuxième tour.

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100 000 $ en jeu

Le gagnant de la saison 3 se verra remettre la somme de 100 000 $. Pour y parvenir, il devra avoir franchi trois rondes. En 1re ronde, 80 entités-solos, duos et groupes-passent actuellement une audition, précise Marie-Ève Dallaire, la productrice de l’émission. À la ronde 2, 34 entités devront s’affronter en duel et démontrer leur talent à l’occasion d’un mouvement capté à 360 degrés. Il s’agit des moments Révolution. À l’issue de la ronde 3, le nombre d’entités diminuera de 14 à 1. Au programme : sept danses en duo, performance de huit entités et quatre danseurs à la grande finale diffusée en novembre.