Actualités

La SPCA Roussillon suspend les demandes d’adoption trop nombreuses

le vendredi 04 décembre 2020
Modifié à 16 h 25 min le 04 décembre 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Les compagnons poilus sont très populaires depuis le début de la pandémie, alors que plusieurs personnes cherchent à adopter des chats et des chiens. Devant cette explosion des demandes, la SPCA Roussillon à Delson n’en reçoit plus de nouvelles pour les félins pendant quelques semaines. À lire aussi: Quand adopter un chien devient un processus éprouvant Sophie Auger, responsable des communications au refuge, admet qu’il s’agit d’un bel enjeu que la SPCA Roussillon n’a jamais vécu. «Le fait de manquer d’animaux n’est jamais un problème pour un refuge», dit-elle. Néanmoins, avec plus de 500 demandes en attente, dont certaines remontent à avant la pandémie, et un nombre de chats qui varie, la SPCA veut prendre le temps de répondre à tous ceux qui veulent adopter.
«On accumule beaucoup de demandes parce qu’elles sont plus nombreuses que le nombre d’animaux qui sont en adoption.» -Sophie Auger, responsable des communications à la SPCA Roussillon
Pour les chiens, la situation est différente. Il y en a peu en adoption, mais les demandes sont équivalentes à celles pour les chats. De plus, la façon de les traiter n’est pas la même. «On ne conserve pas de liste d’attente. La sélection d’une famille est vraiment spécifique à chaque chien», explique Mme Auger. Lorsqu’un chien est affiché, la SPCA accepte des formulaires spécifiquement pour ce dernier pendant quelques heures seulement, parfois. Processus Il faut dire que le processus pour adopter un compagnon à quatre pattes est devenu plus complexe en raison de la pandémie. En juin, lorsque Le Reflet s’est entretenu avec Pierre Bourbonnais, directeur de la SPCA Roussillon, ce dernier indiquait que les adoptions avaient repris, mais différemment. «Il n’y en a pas plus qu’avant, puisque nous sommes assez stricts. Pour ceux qui souhaitent avoir un animal parce qu’ils ne font rien depuis trois mois, on doit évaluer s’ils pourront bien s’en occuper lorsqu’ils seront de retour au travail. On en a refusés plusieurs», disait-il. Mme Auger confirme qu’au niveau de la procédure, ça n’a pas changé. Ainsi, un formulaire doit être rempli. Une entrevue téléphonique a lieu, puis un rendez-vous est fixé pour l’adoption. Au niveau des chatteries, alors qu’il était possible de recevoir cinq ou six personnes auparavant, ce nombre est limité à une à la fois en raison des consignes sanitaires. Il y a tout de même plus de demandes qui sont acceptées que refusées, précise Mme Auger qui assure que toutes celles qui ont été reçues jusqu’à maintenant seront traitées.