La Ville de Saint-Constant mettra ses drapeaux en berne à la suite du décès de Gilles Pepin

La Ville de Saint-Constant a réagi aux propos de Danny Pepin, fils de l’ex-maire de Saint-Constant, Gilles Pepin, décédé subitement le 6 juillet. En entrevue au Reflet, celui-ci déplorait que la Ville n’avait pas mis ses drapeaux en berne. La Ville a communiqué avec le Journal pour indiquer qu’ils le seront, le jour des funérailles, le 21 juillet. La directrice des communications à Saint-Constant, Manon Mainville, a transmis le protocole de la Ville entourant la mise en berne des drapeaux. Lors du décès d’un maire en fonction, le drapeau de la Ville est en berne à l’annonce du décès jusqu’aux funérailles; Pour un conseiller en fonction, le drapeau est en berne le jour du décès et le jour des funérailles. Concernant les anciens élus, le drapeau est en berne la journée des funérailles. «Dans ce cas, il sera donc en berne le dimanche 21 juillet jusqu’au lundi matin», a fait savoir Mme Mainville. Elle a ajouté que la Ville est en contact avec le fils de Gilles Pepin à ce propos.   [caption id="attachment_67377" align="aligncenter" width="300"] Photo d'archives des drapeaux de Saint-Constant en berne lors du décès de l'ex-premier ministre du Québec Bernard Landry en 2018.[/caption]   Appel du jugement Danny Pepin souhaite aussi que la Ville de Saint-Constant laisse tomber son appel concernant le jugement favorable à l’égard de son père concernant le remboursement de ses frais d’avocats. À cet égard, Manon Mainville a déclaré que la Ville «tient à respecter cette période de deuil et ne prendra aucune décision pour l’instant». Gilles Pepin avait dû se défendre à la suite de son arrestation par l’UPAC en 2013. Les accusations qui pesaient contre lui avaient été par la suite abandonnées. La Cour supérieure avait condamné Saint-Constant à verser à son ex-maire le remboursement des frais d’avocats et les intérêts, le tout pour 130 000 $. Danny Pepin espère que cette somme reviendra à sa mère.