L’alcool et la route, la Montérégie la pire région

En 2016, 11 % des conducteurs de la Montérégie affirment avoir pris le volant après avoir consommé au-delà de la limite permise. Cette statistique peu enviable ressort de la section Montérégie de la plus vaste enquête sur les Québécois et l’alcool menée dans chacune des régions de la province pour le compte d’Éduc’alcool. Les Montérégiens sont plus nombreux que la moyenne québécoise à avoir conduit avec les facultés affaiblies. Cette dernière se situe à 7 %, soit 4 % de moins qu’en Montérégie. 42 % des répondants ont pris le volant après avoir consommé à l’intérieur de la limite permise. Le quart des conducteurs indique avoir vu un barrage policier en matière d’alcool au cours de la dernière année pendant qu’à l’échelle provinciale, c’est 29 % des conducteurs qui affirment en avoir vu au moins un. Moins conscients, mais plus informés Depuis plusieurs années, des campagnes publicitaires ont lieu afin de sensibiliser les conducteurs à la conduite avec les facultés affaiblies. 51 % des conducteurs montérégiens croient qu’il est probable de se faire intercepter dans un barrage policier pour l’alcool au volant. Également, plus de Montérégiens que la moyenne québécoise trouvent que la limite d’alcool pour conduire est juste assez sévère. «Les Montérégiens ont de bonnes habitudes de consommation. Ils peuvent s’en réjouir, fait valoir Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool. Ils respectent généralement bien la consigne de ne pas boire quotidiennement. Cependant, ils doivent redoubler de prudence en ce qui a trait à la conduite avec facultés affaiblies; leur portrait étant l’un des pires parmi toutes les régions du Québec.» Finalement, un fait demeure étonnant. Malgré le fait que plusieurs conducteurs en Montérégie sont délinquants en matière de conduite avec les facultés affaiblies, 96 % des gens connaissent le slogan d’Éduc’alcool qui est «La modération a bien meilleur goût».