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Le financement, l’éternelle quête

le mardi 23 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 23 juin 2015

Avant de mettre en œuvre leur concept de remise à neuf du local, les jeunes du comité Conceptima ont dû surmonter un obstacle de taille: l’argent.

«La difficulté d’un projet comme celui-ci est le coût. Par expérience, refaire un local d’arts plastiques par la commission scolaire demande des milliers de dollars, rappelle le professeur Guillaume Larouche. On s’est donc lancé dans la recherche de commandites.»

Un peu de débrouillardise et beaucoup d’aide extérieure ont permis au groupe de se mettre au boulot. Le comité culturel de la commission scolaire des Grandes-Seigneuries a offert 300$. Le Fleuriste La Prairie géré par le grand-père d’un des élèves participants a donné le même montant tandis que Réno-Dépôt, où la mère d’une des élèves travaille, a fourni pour 600$ de peinture de qualité.

«Le directeur de l’école, qui a fait preuve d’une très grande ouverture, a décidé d’assumer le reste du projet, poursuit M. Larouche. Il avait vu mes projets dans les autres écoles et il savait que celui que j’entreprenais serait réalisé jusqu’au bout.»

À l’heure où les écoles font face à d’importantes compressions budgétaires, le professeur ne cache pas qu’il a déboursé de sa poche pour acheter le matériel qui garnit les tablettes de l’entrepôt.

«J’ai toujours dit que les arts plastiques sont la matière pauvre des écoles et je suis tanné que ce soit ainsi, note l’enseignant. J’y croyais vraiment au financement extérieur et nous avons réussi à nous démarquer ainsi.»

Le professeur a déjà de nouveaux projets de création en tête, dont celui d’un film d’animation. Il recherche activement un commanditaire qui lui permettra de se procurer sept tablettes électroniques.