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Le mariage, acte d’amour et de foi pour un couple de La Prairie

le mercredi 01 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 juillet 2015
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Pour Caroline Boulé et Éric Vienneau, pas de doute possible, le jour où ils ont décidé de faire vie commune et de fonder une famille, le mariage était à l’ordre du jour. Toutefois, ce sont les enfants qui sont arrivés en premier.

«J’étais trop pressée d’en faire, car je commençais à me trouver vieille. On peut se marier plus tard, mais concevoir des enfants sur le tard, non», explique la maman d’Émilie et de Maxime.  

«La décision de se marier a été assez rapide. On devait le faire en août, mais finalement cela s’est fait à Noël (le 27 décembre 2014). Pour moi, c’était dans mes plans de me marier. Peut-être pas cette année, mais le timing était très bon pour ça. Caro n’a pas été obligée de me convaincre. Je suis croyant et pratiquant. En se mariant avec nos enfants, cela complétait la boucle familiale», mentionne son mari.

Foi

Le couple qui s’est uni à l’église de La Nativité-de-la-Sainte-Vierge à La Prairie a vécu dans la pratique de la foi. Le mariage religieux constituait pour eux une étape normale.

«Pour  moi, ça allait de soit que si je trouvais l’homme idéal, j’allais le marier. Il y a le rêve de la petite fille qui est là-dedans, c’est sûr, tout comme me marier à l’église allait également de soi aussi. On a été élevés dans la religion et on a tous fait nos sacrements à l’église. On ne pouvait pas passer à côté de ça», explique Mme Boulé.

Même argument pour son époux.

«Jeune, j’allais à l’église tous les dimanches avec mes parents. Rendu dans la vingtaine, j’y allais encore», déclare ce dernier. 

Avec ses obligations et son rythme de vie, sa pratique religieuse s’est estompée tout comme celle de sa femme au fil des ans.

«C’est plus difficile d’être pratiquant avec les enfants, mais on essaie d’aller à l’église pour les fêtes principales comme Pâques et Noël. Quand on est en vacances dans nos familles, soit au Nouveau-Brunswick du côté de mon mari ou à Mégantic chez ma famille, on essaie d’aller à la messe», intervient Mme Boulé.

Eucharistie

Si l’entourage immédiat des mariés n’a pas été surpris de les voir s’unir devant l’autel, certains ont tout de même réagi lorsque le couple a indiqué qu’il avait demandé à ce que l’eucharistie soit comprise lors de la cérémonie. En d’autres mots, la messe avec communion s’est rajoutée à la célébration du mariage.

«Des personnes m’ont dit que, s’ils devaient se marier, ils ne voudraient pas de communion. Pour moi, si on n’avait pas ajouté l’eucharistie, c’est comme si on avait choisi de se marier à l’église juste pour la bâtisse, le décorum en excluant l’acte de foi», mentionne Caroline Boulé.

«Peut-être que de demander l’eucharistie dans un mariage peut être perçu comme à contre-courant, fait remarquer Éric Vienneau. Pour moi et Caro, quand on va à l’église, il y a une messe. Alors, pourquoi enlever la messe dans le mariage?»

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