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Le projet de parc de la rivière Saint-Jacques appuyé par les députés locaux

le vendredi 02 décembre 2022
Modifié à 9 h 20 min le 09 décembre 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

La rivière Saint-Jacques longe la frontière entre La Prairie et Brossard. (Photo: Le Reflet – Guillaume Gervais)

La Vigile verte a présenté son concept de parc de grande envergure de la rivière Saint-Jacques, basé sur le modèle du parc national urbain de la Rouge près de Toronto, le 9 novembre, à Brossard.

L'initiative venait de la députée fédérale de Brossard-Saint-Lambert Alexandra Mendès, qui était appuyée par le député fédéral de La Prairie, Alain Therrien. Elle souhaitait regrouper le Conseil mohawk de Kahnawake, ainsi que des représentants des villes concernées, dont La Prairie et Brossard.

La députée provinciale de La Pinière, Linda Caron, ainsi que la directrice du bureau de comté de Christian Dubé, étaient également présentes.

«Le but de la rencontre n’était pas de demander une prise de position aux élus, mais de leur présenter le projet et de voir où les différents intervenants en étaient rendus dans leur réflexion sur la protection de nos espaces verts», explique Gina Philie, directrice générale de la Vigile verte.

Selon l’organisme, le projet met en lumière «la richesse du patrimoine naturel et culturel de la région, le grand potentiel pour la région métropolitaine pour répondre aux besoins de diverses crises (climatique, biodiversité, santé publique), ainsi que les opportunités de vérité et réconciliation avec la confédération iroquoise».

«Il y a eu consensus que le projet est vertueux, mais que c'est un dossier complexe, entre autres en raison du nombre d'acteurs à considérer», indique-t-elle.

Elle martèle que toutes les grandes métropoles du pays devraient avoir un accès facile à un milieu naturel.

«Nous, c’est sûr que le projet doit être concerté, transparent et inclusif, souligne-t-elle. On ne veut pas que les nations autochtones soient oubliées. Elles peuvent amener des solutions différentes.»

Les députés fédéraux ont partagé leur appui au projet.

«Mon appui à ce projet est sans équivoque. Tout comme plusieurs citoyen(ne)s de la région, je souhaite que l’étalement urbain cesse, soutient Alexandra Mendès. Je comprends la nécessité de créer un parc de cette envergure facilement accessible pour tous et d’entamer un processus de guérison avec les nations autochtones.»

«C’est un projet qui suscite un intérêt commun entre nos bureaux du palier fédéral et nous souhaitons, de concert avec les municipalités, profiter de l’engouement envers la protection de la biodiversité afin de tirer profit des sources de financement des gouvernements», mentionne de son côté Alain Therrien.

Nombreuses activités sont possibles dans ce grand espace vert. Entre autres, la pratique de sports aquatiques tels que le kayak, le canot, la planche à pagaie et la pêche. De plus, la création d’un réseau de sentiers quatre saisons permettra de faire du vélo, du ski, de la marche et du patin. D’autres activités de découvertes du patrimoine naturel, historique, culturel et ancestral seraient au menu.

Le parc en rafale

-Près de 28 km2 de cours d’eau, de boisés et de milieux humides en lien avec le fleuve Saint-Laurent;

-Une faune et une flore diversifiée, dont des poissons, des oiseaux, des mammifères des amphibiens et des reptiles;

-41 espèces à statut précaire;

-Habitat de la rainette faux-grillon;

-7,5 km2 acquis pour fin de conversation ou propriété publique.