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Le voleur silencieux de la vision…

le mardi 03 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 03 novembre 2015

Le mot «glaucome» désigne un groupe de maladies de l’œil qui endommagent progressivement le nerf optique, soit la partie qui transmet les images au cerveau. En résulte une perte de vision périphérique progressive et, si elle n’est pas traitée, permanente.

Le glaucome est la deuxième cause de cécité au monde et la première cause de perte de vision irréversible. Cette maladie est insidieuse, c’est pourquoi on l’appelle «la voleuse silencieuse de la vision». Cette maladie peut affecter tout le monde (plus de 409 000 personnes au Canada, 61 millions dans le monde).

À ses débuts, elle ne présente pas de symptôme, donc plusieurs de ses victimes (au-delà de 50%) ne savent pas qu’elles l’ont; d’où l’importance des programmes de sensibilisation, comme les conférences ou les examens ophtalmologiques.

C’est une maladie d’origine encore inconnue et incurable mais… contrôlable par l’utilisation de médicaments, de traitements au laser ou de chirurgies, sans négliger un suivi médical régulier.

Parmi les facteurs de risque du glaucome se retrouve le fait d’être âgé de plus de 50 ans (environ 2,7% de la population à cet âge et jusqu’à 11% de la population de plus de 80 ans en sont atteints). Par ailleurs, le facteur héréditaire, la pression intraoculaire élevée, les maladies vasculaires, le diabète et l’utilisation des corticostéroïdes représentent d’autres facteurs prédisposant. Il est à noter également que les personnes d’origine africaine sont plus à risque.

On ne peut pas se prémunir contre cette maladie, mais elle peut être contrôlée. Il est donc évident qu’il est préférable qu’elle soit détectée le plus tôt possible.

Il faut donc vérifier ses antécédents familiaux et se faire examiner les yeux régulièrement (les optométristes font un excellent travail de dépistage). Pour les personnes qui sont affectées par le glaucome, l’observance et la persistance à l’utilisation de leurs médicaments les aideront à conserver leur vision. Il est suggéré de développer une complicité avec son pharmacien et son ophtalmologiste: la confiance et la bonne communication sont très importantes dans le cas de toute maladie chronique, particulièrement le glaucome.

Un des plus grands problèmes liés à cette maladie, comme tant d’autres maladies asymptomatiques, est le manque d’observance et de persistance à l’usage des médicaments par le patient, d’où l’importance des programmes de sensibilisation et d’éducation. Les barrières sont nombreuses, mais il y a des solutions.

Les gens sont invités à se garder informés grâce aux activités comme les conférences gratuites offertes par le Centre d’information sur le glaucome McGill de l’Hôpital général juif. Des gens de partout dans la grande région métropolitaine ont déjà profité de ces rencontres.

Pour plus d’information ou pour s’inscrire aux sessions d’information gratuites offertes une fois par mois, en français ou en anglais, consulter le hgj.ca/glaucome ou communiquer avec le 514 340-8222, poste 4954. (TC Media)