Actualités
COVID-19

Les bars et les plages sous la loupe

le lundi 06 juillet 2020
Modifié à 14 h 21 min le 06 juillet 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le ministre de la Santé Christian Dubé a tenu à être clair en point de presse aujourd'hui. Les propriétaires de bars, de terrasses, de plages, de piscines publiques, d’endroits ou l’on tient des courses, des lieux de rassemblements sont responsables de faire respecter les consignes de la Santé publique. «D’ici jeudi, nous allons voir ce qui peut être fait pour faire passer le message. Est-ce que nous allons retirer les permis de bar en cas de non-respect ? Des amendes seront-elles imposées? Nous allons voir avec la Sécurité publique s’il est possible de déployer plus de policiers et avec la Santé publique si ce sera nécessaire de reconfiner. Nous allons faire des ajustements, suivre la situation de près», a dit le ministre du gouvernement Legault. Au cours de la fin de semaine notamment, mais aussi des dernières semaines, il a été possible de voir de nombreux rassemblements de gens qui ne respectaient ni les consignes, ni les recommandations. On a par exemple vu le cas du Mile Public House du Quartier DIX30 où un party s’est tenu le 30 juin. Maintenant, de nombreux cas de COVID-19 parmi les personnes présentes sont confirmés. «Il faut être prudent. Il y a ce cas en Montérégie, mais il doit y en avoir ailleurs. Quand on vous dit que le virus circule, le virus circule», a quant à lui émis le docteur Horacio Arruda.

Pas tous délinquants

On déplore du côté de Québec les agissements des tenanciers, mais aussi des clients qui sont délinquants. «Pas question qu’une poignée de délinquants mettent à risque les Québécois et le déconfinement, a ajouté Christian Dubé. Les fautifs devront être sanctionnés. Les effets du non-respect se font ressentir dans les sept à dix jours. Nous allons voir ce qu’il adviendra. Et nous annoncerons les actions ce jeudi. » D’ailleurs, l’Association de propriétaires de bars du Québec désire exclure les établissements qui ne se rangeront pas aux recommandations. Ils veulent éviter que quelques tenanciers remettent en cause tous les propriétaires plus scrupuleux. On ajoute également qu’il n’est pas toujours facile de faire entendre raison aux clients qui ont consommé quelques bières ou cocktails, plus tard en soirée. La distanciation physique devient souvent plus aléatoire. «Si nous constatons qu’il est mieux de reculer et de fermer à nouveau, nous allons le faire», a cependant averti le Dr Arruda.

Dernières nouvelles