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Les casse-croûte du coin

le jeudi 27 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 27 août 2015

Les casse-croûte saisonniers font partie de notre folklore gastronomique. Quand on salive pour un burger plat, une frite au vinaigre ou un hot dog steamé, un arrêt s’impose. Le Reflet a recensé ceux du territoire.

Chez Monique à La Prairie

Véritable institution à La Prairie, le casse-croûte chez Monique fait partie du paysage depuis 1945. Le petit bâtiment du boulevard Taschereau semble figé dans le temps avec son comptoir et quelques bancs aménagés sur le côté. On y trouve aussi une douzaine de tables à pique-nique à l’extérieur pour manger.

«Ce sont mes grands-parents, Georgette Proulx et Paul Leclerc, qui ont ouvert le restaurant», raconte Carole Martin qui a pris la relève de sa mère Monique il y a quatre ans.

Le choix du nom du casse-croûte s’est imposé de lui-même.

«Au début, les gens disaient qu’ils allaient à la patate, mais comme mes grands-parents avaient quatre enfants dont ma mère Monique qui était souvent là, ils se sont mis à dire qu’ils allaient chez Monique et c’est resté», poursuit celle qui a pratiquement aussi été élevée dans le casse-croûte.

Mme Martin y travaille depuis l’âge de 15 ans dont à temps plein depuis ses 18 ans.

Les gens raffolent des frites maison et de la poutine notamment. Les clients sont parfois nombreux à faire la queue pour commander.

«C’est comme à la maison, on attend toujours de la visite!» lance la propriétaire.

Chez Monique

Année de fondation: 1945

Ouvert: d’avril à la mi-octobre

Spécialité: le bouche-trou, un pain hot dog grillé rempli de viande hachée et d’oignons mélangés, de fromage orange ou en grains qui sont recouverts d’une sauce maison.

 

L’escale à Sainte-Catherine

Son nom l’indique, le casse-croûte du boulevard Marie-Victorin est un arrêt couru quand la faim nous tenaille. La particularité de l’endroit est d’avoir deux comptoirs. On y sert d’un côté du fast-food et de l’autre, de la crème glacée ainsi que des queues de castor.

«Notre principale force, c’est notre terrasse de 200 places, affirme le 4e copropriétaire du commerce, Daniel Carrière. Même si on dispose de 15 places à l’intérieur, les gens viennent principalement quand il fait beau. C’est alors bondé.»

«La fraîcheur de nos burgers est aussi appréciée, ajoute celui qui s’est porté acquéreur il y a deux ans. On achète de la viande et des légumes tous les jours. Le goût est différent.»

Les clients peuvent autant s’asseoir à une table que d’opter pour une des populaires balançoires. De la musique contribue à animer l’endroit.

L’escale

Année de fondation: 1980

Ouvert: d’avril à la fête du Travail

Spécialité: fraîcheur des burgers

 

Restaurant O’Rétro à Saint-Philippe

Aménagé devant le Camping Montréal Amérique sur le rang Saint-André, le Restaurant O’Rétro ne passe pas inaperçu avec son bâtiment au look d’antan et sa peinture rouge vif. Les clients peuvent s’assoir à l’une des tables pour manger aménagées devant le restaurant. On y compte 34 places assises.

«On travaille fort. Ici, tout est fait maison; la pâte à pizza, les sauces dont celle pour la poutine et la sauce sud-ouest, les rondelles d’oignon, le tartare et les fish and chips», énumère le troisième propriétaire, Pascal Romaneski qui a acquis le casse-croûte avec sa conjointe Christine Lévesque, au début de la saison.

On y sert de la crème glacée, mais aussi de la pizza, contrairement à d’autres endroits du genre. Celle-ci peut même être farcie au fromage avec du cheddar frais du jour.

«Nos débuts ont été tranquilles parce qu’il fallait se rebâtir une clientèle, mais les gens nous découvrent et nous apprécient, ajoute-t-il. Il y en a même qui prévoient commander une quinzaine de pizzas précuites avant qu’on ferme cet automne parce qu’ils vont trop s’ennuyer sinon!»

La particularité du restaurant O’Rétro est d’offrir un service de livraison à Saint-Philippe et ailleurs dans la région.

Restaurant O’Rétro

 Année de fondation: 2009

Ouvert: de la mi-mai à mi-octobre

Spécialité: tout est fait maison