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Les Riverains s’entraînent intensément et gardent le moral, assure l’entraîneur-chef

le vendredi 15 janvier 2021
Modifié à 13 h 00 min le 18 janvier 2021
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

C’est en janvier que devait débuter la saison de la Ligue de hockey midget AAA du Québec (LHMAAAQ) et, du même coup, celle des Riverains du Collège Charles-Lemoyne. Avec l’entrée en vigueur des nouvelles mesures le 9 janvier, le plan est retardé de nouveau. Mais les jeunes ne lâchent pas prise, assure l’entraîneur-chef Steve Larouche. À leur retour à l’école le 18 janvier, les joueurs pourront reprendre l’entraînement par «classes bulles», avec un maximum de 10 joueurs par groupe, comme c’était le cas avant les fêtes. Jumelés aux joueurs de leur année scolaire, ils pratiquent sur glace de deux à trois fois par semaine, en plus de faire deux à trois séances d’entraînement hors glace à la maison. Avec cette formule, les joueurs midget AAA se retrouvent à pratiquer avec ceux des catégories bantam et midget Espoir. Autrement dit, on est loin des pratiques habituelles. Néanmoins, l’entraîneur est satisfait de l’effort livré par ses troupes dans les circonstances. «Je suis très surpris, je leur lève mon chapeau. Ils sont dédiés, ils veulent s’améliorer. Ils sont vraiment intenses», fait-il savoir. «Je leur dis que la seule chose qu’on peut contrôler, c’est nous-mêmes, poursuit-il. On ne peut pas contrôler ce que la santé publique décide ou ce que la COVID-19 fait. J’ai un très bon groupe de joueurs cette saison, ce sont tous des bonnes personnes. Je n’ai pas à me plaindre.»
«Quand ils embarquent sur la glace, on dirait que c’est un défoulement pour eux, avec tout ce qui se passe.» -Steve Larouche
Pas une année perdue L’entraîneur ne croit pas qu’il s’agit d’une année perdue. «J’ai vu beaucoup de joueurs s’améliorer. On a vraiment pu travailler avec chacun d’eux individuellement, travailler des petites choses, soutient-il. Je pense que ça va leur être bénéfique, mais il faudrait qu’il y ait une petite saison pour qu’ils se fassent valoir pour le junior majeur.» Avec la distanciation sociale obligatoire sur la glace, c’est plutôt difficile de pratiquer le système de jeu. C’est sur cet aspect que le coach se concentrera dès qu’il aura le «ok» des instances concernées. «Nos joueurs sont en forme physiquement, mais pas en forme hockey. Ils sont capables de courir, de sauter, mais quand tu vas pour une bataille à un contre un dans le coin, protéger ta rondelle… Ça fait longtemps», exemplifie-t-il. École et moral Alors que l’enseignement à la maison et les circonstances des derniers mois ont provoqué des difficultés scolaires chez les étudiants à travers le Québec, ce n’est pas le cas chez les Riverains. «Toutes les semaines, je reçois un relevé de notes et de comportement du collège, dit M. Larouche. Présentement, j’ai seulement un ou deux joueurs qui ne passent pas dans un seul cours. Quand ils ne passent pas, c’est qu’ils ont environ 58%. Ce n’est pas dramatique.» Côté moral et motivation, tout semble bien aller également, selon l’entraîneur-chef. «Je suis surpris, admet-il. Personne n’est venu me voir, semblait découragé sur la glace ou était en train de lâcher prise.» La Ligue en attente Dans un communiqué diffusé le 13 janvier sur son site Web, la LHMAAAQ, affirme que ses équipes seront prêtes à jouer «dès que Hockey Québec donnera son aval à la reprise de matchs». Dès qu’au moins deux équipes seront de retour en zone orange, le circuit entend demander l’autorisation de jouer. «Un calendrier de 32 matchs, qui s’amorcerait le 17 février pour se terminer le 23 mai, a été remodelé par les dirigeants du circuit. Dans l’éventualité que ledit calendrier ne puisse débuter en février, celui-ci pourrait être déphasé de deux semaines ou voir même une réduction du nombre de matchs selon différents scénarios», indique-t-on. Quand aux séries éliminatoires pour la conquête de la Coupe Jimmy-Ferrari, elles pourraient prendre la forme d’un tournoi regroupant les 15 équipes au début du mois de juin.