L’état de santé d’Isabelle Pomerleau se détériore

Malgré tous ses efforts pour que Québec autorise l’accompagnement des patients lors de traitements de chimiothérapie pendant la pandémie, Isabelle Pomerleau constate que les règles n’ont pas changé. De surcroît, l’état de santé de la Constantine de 51 ans se détériore, a-t-elle confié au Reflet qui l’a contactée pour prendre de ses nouvelles. À lire aussi: « Mes journées sont comptées et précieuses » - Isabelle Pomerleau Les explications du ministre de la Santé ne suffisent pas à Isabelle Pomerleau En à peine quelques semaines, la maladie a beaucoup progressé. «J’ai eu plusieurs traitements de radiothérapie et de chimiothérapie rapprochés et depuis ce temps-là, j’en arrache pour marcher, dit-elle tristement lorsque rejointe au téléphone, le 20 janvier. La maladie semble gagner du terrain. Je ne suis pas trop sûre si ça va se placer ou non.» À l’annonce du diagnostic en juillet, les médecins lui donnaient environ deux ans. Mme Pomerleau tente de rester positive, mais elle n’est pas convaincue qu’elle se rendra jusque-là. Comme elle est en perte de mobilité, son mari peut l’accompagner pour ses traitements en oncologie à l’Hôpital Anna-Laberge, exceptionnellement. «C’est trop dangereux que je tombe si je dois aller à la salle de bain», fait-elle savoir. Infirmière de profession, elle affronte «un traitement à la fois», en espérant que son état s’améliore. Heureusement, elle fait savoir qu’elle n’est pas touchée par le délestage dans les hôpitaux. Quant à sa bataille provinciale, elle affirme que l’ami qui s’occupait de ses relations médiatiques est toujours motivé à continuer les démarches.