Actualités
Culture
COVID-19

L’histoire virale de Chuck Halliday

le samedi 13 février 2021
Modifié à 11 h 21 min le 10 février 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Même en amorçant le récit quotidien de ses journées en temps de pandémie, Chuck Halliday ne pensait jamais devenir auteur. C’était bien mal connaître le destin. L’homme originaire de Châteauguay a publié il y a quelques mois What DIVOC : Love in a Pandemic; What Could Go Wrong? Everything! « Chaque soir je prenais un moment pour moi. Seul. J’écrivais. De mars à septembre. Mais ce n’était que pour remplir des fichiers Word. Ça a commencé bonnement. Chaque semaine j’ajoutais de nouvelles choses. Je connaissais le début et la fin, mais pas ce qui se passerait entre les deux. J’ai laissé aller mes idées. Puis j’ai vu que je pouvais me rendre à 19 chapitres, pour la COVID-19 », explique le père de trois enfants de moins de 6 ans.

Publier le fruit de ses pensées

L’homme marié depuis huit ans est connu comme étant un gars très positif. « Dans le fond ce sont mes réflexions sur ce que nous avons vécu. N’importe qui aurait pu écrire son propre récit. Je pense que c’est pour ça que les gens veulent lire mon livre », s’explique celui qui a vu s’écouler rapidement de nombreuses copies. « J’ai fouillé sur la plate-forme Amazon et en regardant les démarches à faire je me suis dit que j’allais autopublier. Ma nièce Joanie Bertrand a réalisé la couverture, j’ai lancé ça dans l’univers et honnêtement je ne savais pas à quoi m’attendre. Je pensais vendre quelques copies à des amis et des curieux. Mais finalement, j’ai vendu beaucoup plus. J’ai effectué un profit de 500 $. J’ai tout redonné à des organismes », explique celui qui n’a pas voulu réaliser le projet pour en tirer des dividendes monétaires. Il l’a fait pour occuper son esprit. « C’était pour me faire du bien. Je veux être un modèle positif pour mes enfants. Pour les enfants », ajoute celui qui travaille dans la communauté au sein du centre de service scolaire New Frontiers School Board. Avec l’argent il a remis 200 $ à la Banque alimentaire de Châteauguay et la même somme aux Dames auxiliaires de l’Hôpital Barrie Memorial à Ormstown. Une autre manière de devenir un modèle autour de lui.

Partager son histoire

Cette histoire vécue a été la même pour des milliards de personnes à travers la planète. « Nous avions du temps. Pour réfléchir, pour voir ce qui arrivait. Nous avons vécu la même chose partout sur la planète, mais avec des réalités différentes. C’est ma version de cette pandémie. Les gens pourront en reconnaître de grandes parties », conclut celui qui a maintenant comme objectif de faire traduire son récit. Notons que l’histoire de Chuck Halliday a été, au même titre que la pandémie, planétaire. Il a réalisé une entrevue avec une journaliste de l’Inde.