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COVID-19

L'Hôpital Anna-Laberge réaménagé pour fournir des soins intensifs COVID-19

le jeudi 28 janvier 2021
Modifié à 16 h 33 min le 28 janvier 2021
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

L’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay a désormais la capacité de traiter cinq patients atteints de la COVID qui ont besoin de soins intensifs. En date du 27 janvier, deux patients étaient hospitalisés dans cette nouvelle unité. Le centre hospitalier châteauguois compte depuis plusieurs mois 30 lits dans sa zone chaude COVID où des patients peuvent y être soignés. Mais les patients atteints de la COVID-19 qui avaient besoin de soins intensifs étaient transférés jusqu’à tout récemment vers un autre hôpital. La nouvelle unité de soins intensifs COVID a été ouverte le 18 janvier, à la demande du ministère de la Santé qui voyait une hausse des hospitalisations dans le Grand Montréal. Délestage et réorganisation des lieux L’ajout de ces cinq lits a nécessité une réorganisation physique dans l’hôpital, mais occasionne également du délestage pour former une équipe dédiée à cette nouvelle unité de soins intensifs. «Des infirmières qui ont déjà travaillé en soins intensifs sont en processus de formation pour rafraîchir les connaissances puisqu’elles travaillaient  dans d’autres secteurs», explique par courriel Jade St-Jean, conseillère cadre aux communications au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO). Pendant la première vague de la COVID-19, l’Hôpital Anna-Laberge avait déjà réaménagé et adapté son unité de soins intensifs «afin d’accueillir au besoin des patients soupçonnés ou diagnostiqués COVID», informe Mme St-Jean. D’autres aménagements ont tout de même été nécessaires. En quelques jours, les équipes cliniques et de soutien ont relocalisé six lits intensifs «froids», destinés aux patients qui ne sont pas atteints de la COVID-19, dans la salle de réveil du bloc opératoire. Des salles d’opération de l’hôpital ont été fermées récemment en raison de mesures de délestage imposées par le ministère de la Santé. À lire aussi : L’Hôpital Anna-Laberge débordé par le manque de personnel et la COVID- 19   Un lit de soins intensifs vient avec son lot d’équipement spécialisé. «Les chambres sont toutes à pression négative et disposent de tout l’équipement nécessaire au maintien des fonctions vitales, dont un moniteur cardiaque, un respirateur, de l’oxygène, des matelas pour faire la ventilation ventrale et la surveillance des paramètres vitaux en temps réel», explique la porte-parole. Une chambre à intubation a également été érigée dans les locaux de la chirurgie d’un jour, laisse savoir le CISSSMO. Ces derniers devaient auparavant être transférés dans d’autres centres hospitaliers de la région.

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