Culture

L’instinct imaginaire guide une autrice de Sainte-Catherine

le mardi 02 mai 2023
Modifié à 15 h 50 min le 02 mai 2023
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Lise Ouellet rédige ses livres rapidement et instinctivement. (Photo gracieuseté)

Amoureuse de la littérature depuis toujours, Lise Ouellet s’est lancée dans l’écriture il y a une dizaine d’années. Depuis 2013, elle a pondu quatre romans des plus différents, inspirée autant par son imagination que par son vécu.  

C’est en suivant des ateliers que Mme Ouellet a découvert qu’elle avait la plume pour écrire des livres, sous les encouragements de son enseignante. Son premier roman, Simplet Stérilet Cuivré, est un exemple de l’univers fantaisiste qui sommeillait en elle. 

«Je ne sais pas trop d’où ça vient. Ça vient comme ça, on ne sait pas quand ou comment. Je me suis fait donner la piste d’un personnage de facteur par ma prof. Je l’ai nommé Stérilet parce que sa mère en avait un quand elle est tombée enceinte de lui dans l'histoire», détaille-t-elle. 

Le facteur devenu orphelin est adopté par ses grands-parents Hormone et Testostérone, propriétaires du bureau de poste de Placentaville. 

«C’est vraiment farfelu!, exprime Mme Ouellet. Il fait le tour du monde et à un moment il est dans un taxi à New York et une girafe enceinte jusqu’au cou est assise à côté de lui.»

«L’écriture me vient sous forme de flashs. Je dis souvent qu’il y a une autre dimension qui me guide.»
-Lise Ouellet

L’autrice de 68 ans a emprunté d’autres avenues pour ses romans suivants. L’un raconte son enfance où le tragique est transformé en humour, tandis qu’un autre relate sa vie de femme mariée jusqu’à la retraite. Puis, Mme Ouellet s’est dirigée vers les nouvelles.

«Je m’enligne vers cela maintenant. Je n’ai plus envie de faire de grandes recherches. J’aime la nouvelle, puisque je peux aller dans tous les styles et me diversifier. Je suis davantage dans le drôle et les leçons de vie, par contre», partage-t-elle.  

Croissance personnelle

Mme Ouellet confie qu’elle vit beaucoup d’angoisse et souffre de dyslexie. 

«Pour moi, l’écriture permet une croissance personnelle. L’ordinateur est ou un outil merveilleux qui contribue à ma passion», affirme l’autrice.  

Celle-ci ajoute que contrairement à plusieurs auteurs, elle écrit quand elle va bien. Depuis la pandémie, elle travaille sur son 5e livre. 

«Il ne me reste qu’à le monter et à commencer le processus d’édition», fait-elle savoir.