Matin pénible au pont Mercier

L'heure de pointe du matin a été très pénible, lundi, sur les routes menant au pont Honoré-Mercier réduit à une seule voie dans chaque direction.

Les automobiles avançaient à pas de tortue en formant d'interminables files. Il fallait compter jusqu'à deux heures pour atteindre Montréal. Comme bien d'autres, Roland Franklin a échappé à la congestion en faisant demi-tour.

«Je suis resté dans le trafic pendant une heure de temps, j'étais découragé !», a confié le résidant de Châteauguay au représentant de TC Media qui se trouvait route 138 vers 7h30 pour témoigner de la situation.

«Je m'en vais à l'aéroport. D'habitude, ça prend une vingtaine de minutes. Je vais prendre la 30. Ça va me prendre une heure et dix minutes et en plus ça va me coûter deux dollars», a déploré M. Franklin.

Malgré son retard, le conducteur a pris la peine de s'arrêter à la hauteur du journaliste immobilisé au bord de la route pour lui demander s'il était mal pris.

Véronique Côté s'est aussi rabattue sur l'autoroute. «Optez pour la 30. De Mercier à Sainte-Dorothée en moins d'une heure!», a-t-elle commenté sur le compte Facebook du Journal Le Soleil où plusieurs ont pesté contre le pont.

Huit semaines de travaux

Ce lundi matin était la première période de pointe perturbée par le remplacement du tablier du pont Honoré-Mercier amorcé dans la soirée du vendredi 19 juin. Les travaux doivent durer huit semaines sans interruption.