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Mondiaux d’haltérophilie: Ojectif raté de peu pour Beauchemin-Nadeau

le vendredi 27 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 27 novembre 2015
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Avec un total de 221 kg, Marie-Ève Beauchemin-Nadeau a manqué de 9kg l’objectif qu’elle s’était fixé pour les Championnats du monde d’haltérophilie à Houston, au Texas.

L’athlète de Candiac en action dans le groupe C des - 69 kg a levé 97 kg à l’arraché et 124 kg à l’épaulé-jeté. Son total de 230 kg l’a placé au 22e rang sur 43 dans cette catégorie.

«À l’arraché, je suis vraiment contente de ce qui s’est passé, dit-elle. Les deux essais que j’ai faits à 93 et 97 kg étaient techniquement pratiquement parfaits. Rendu à 100 kg, ça été un petit peu long entre mon 2e et 3e essai et je suis arrivée sur la barre moins bien réchauffée. C’est ce qui a fait en partie que j’ai manqué ma barre.»

Pour l’épaulé-jeté, l’haltérophile pense que son régime pour passer de la catégorie des 75 à 69 kg a été un peu sévère et que cela lui a coupé de la force dans les jambes. Ces deux premiers essais à 121 et 124 kg ont été réussis, mais elle a raté le 3e à 126 kg à cause d’une erreur technique.

«J’ai tiré la barre un peu trop par en arrière et j’ai bloqué un peu en bas, donc je n’ai pas été capable de me relever par la suite, explique-t-elle. J’aurais aimé être capable de faire 130 kg, mais on a fait des plus petits sauts d’une barre à l’autre et je n’aurais même pas pu l’essayer dans les circonstances.»

Celle qui a eu une opération au genou en septembre dit ne pas avoir été embarrassée par cette blessure.

Marie-Josée Arès-Pilon, l’autre Canadienne à compétitionner chez les - 69 kg, a levé 209 kg et a complété la compétition au 26e rang.

Reprendre de la force

Maintenant qu’elle a terminé ses stages en médecine, la membre du club Fortius de Brossard aura amplement le temps de se préparer pour le Championnat continental qui sera disputé en juin.

D’ici là, Beauchemin-Nadeau prévoit peut-être participer à la Classique haltérophile québécoise, en avril, à La Prairie, mais elle n’a pas encore pris de décision.

«La priorité, c’est vraiment d’être en forme au mois de juin pour qualifier l’équipe aux JO, affirme-t-elle. Je dois reprendre la force que j’ai perdue dans les derniers mois et j’ai amplement le temps de le faire.»

La médecine en veilleuse

«Je devrais recevoir mes résultats d’examens dans les prochaines semaines. À partir du moment où je les aurai, si je passe, je peux commencer à pratiquer dès le lendemain. Mon but est par contre de me concentrer sur l’haltérophilie jusqu’aux Jeux olympiques. Je vais commencer la médecine après, probablement en septembre 2016.»

En regardant dans le rétroviseur, l’athlète de 27 ans concède que les dernières années n’ont pas été de tout repos.

«Ç’a été intense, je ne peux pas dire le contraire. Jamais je ne pourrai dire que je regrette ce que j’ai fait. Oui, ç’a été difficile, oui, il y a eu des moments où j’ai eu envie d’abandonner, mais ç’a valu la peine», conclut-elle.