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«On ne se contentera pas d’être dans le carré de sable que le gouvernement fédéral nous laisse» - Alain Therrien

le lundi 27 janvier 2020
Modifié à 9 h 24 min le 27 janvier 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le nouveau député fédéral de La Prairie Alain Therrien s’est rendu à Ottawa le 28 janvier pour sa première rentrée parlementaire. Il a profité des derniers mois pour se préparer comme il se doit à ce moment. «On est prêts», affirmait-il au Reflet le 24 janvier. «Si vous trouvez que j’ai brassé les choses à l’Assemblée nationale, vous n’avez encore rien vu!» avait lancé l’élu du Bloc québécois à ses militants le soir de son élection. Et il le pense encore. «Ce qui motive notre action, c’est de dire qu’on ne se contentera pas d’être dans le carré de sable que le gouvernement fédéral nous laisse», assure-t-il. «Vous demandez à n’importe quels intervenants dans le milieu qui nous ont rencontrés, ils vont vous dire qu’on n’est pas là pour jouer aux cartes, ajoute le leader parlementaire de son parti à la chambre des communes. On est là pour travailler fort et ça paraît. On a un parti qui ne vise que l’amélioration de la situation des Québécois.» Au cours des dernières semaines, M. Therrien a rencontré tous les maires des villes du territoire, sauf la mairesse de Saint-Mathieu, qu’il a été incapable de joindre. «Je ne leur ai pas dit “qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour vous?”. Je leur ai dit, “donnez-moi tous vos dossiers et je vais essayer de vous aider le plus possible”. Et c’est ce qu’on fait», soutient-il. Déjà au travail Alain Therrien, dont les bureaux sont situés sur la route 132 à Delson, travaille déjà sur plusieurs dossiers qu’il considère primordiaux, comme l’établissement d’une université sur le territoire. «On travaille très fort là-dessus, ça avance rapidement, dit-il. On ne peut pas encore vous dire les partenaires qui ont levé la main, mais j’ai déjà parlé à Valleyfield et à Saint-Constant. Dans le réseau universitaire, il y a des gens qui ont un intérêt évident à venir chez nous.» Régler le problème d’érosion des berges à Sainte-Catherine est également au cœur de ses priorités. «On est en train de réunir les deux MRC ainsi que les maires des villes impliqués, explique-t-il. On veut travailler à trouver une solution globale et permanente pour régler ce problème.» C’est sans oublier l’accessibilité à Internet haute vitesse dans la région – un dossier qui «avance aussi beaucoup» –, la reconnaissance officielle du Musée Exporail par le gouvernement fédéral et l’urbanisation de la route 132. «On va travailler pour que le fédéral lève la main et dise présent, pour qu’on puisse avancer, avoir une 132 qui est à notre image, dynamique et cohérente avec le tissu démographique de la région», mentionne-t-il. Une première C’est une première pour Alain Therrien à Ottawa, lui qui était auparavant député provincial. «C’est très gros, note-t-il. Au fédéral, il y a 338 députés, alors quand tu entres en chambre c’est beaucoup plus imposant. Je risque de ne pas connaître tous les députés comme à Québec.» Jusqu’à maintenant, il juge que les membres du Bloc québécois y sont très bien accueillis.