Opinion

OPINION - À l'écoute... vraiment ?

le lundi 22 mars 2021
Modifié à 11 h 49 min le 19 mars 2021

Le dossier du nouveau parc à chiens de la Briqueterie a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. D’un côté, des centaines de résidents mécontents du secteur considèrent que ce parc constitue une nuisance alors que de l’autre, des propriétaires de chiens réclament qu’ils puissent s’y dégourdir les pattes. Ce débat était prévisible, mais surtout, il était tout à fait évitable. Et depuis que le dossier est judiciarisé, il constitue malheureusement un gaspillage inutile de l’argent des contribuables. Rappelons que c’est pour donner suite à une décision du maire Donat Serres que ce parc a été construit, sans consultation et sans préavis aux citoyens qui habitent aux alentours. À ce sujet, rappelons-nous également que M. le maire avait déclaré dans les médias qu’il considérait son porte-à-porte de 2017 comme une consultation valide. Un porte-à-porte qu’il avait effectué durant deux soirées seulement dans le quartier touché, sur une période de campagne électorale de cinq semaines. Le maire a pris la décision de poursuivre les travaux, allant même à l’encontre des recommandations du conseiller municipal de quartier. On peut comprendre la surprise et la déception des citoyens. La perte d’un espace vert sécuritaire de ce type, plutôt rare dans le quartier du Grand boisé, a eu de nombreuses conséquences fâcheuses pour un très grand nombre de citoyens brimés. Au lieu d’imposer ce parc de façon cavalière comme il l’a fait, c’est-à-dire sans consultation ni préavis, le maire aurait été mieux avisé de faire preuve d’ouverture et d’empathie. Pourquoi ne pas avoir consulté les résidents du secteur au préalable ? Le maire a balayé du revers de la main une pétition de plus de 600 noms (en version papier) en plus de 250 noms (version en ligne) lui demandant de faire marche arrière, poussant même l’insulte à l’injure en procédant quelques semaines après la levée de boucliers, à des aménagements supplémentaires. Une action qui a eu comme conséquence d’attiser l’indignation et le sentiment de manque d’écoute et de considération face aux citoyens. Suite à la décision de la cour qui ordonne la fermeture du parc jusqu’à nouvel ordre, la ville doit maintenant décider si elle continuera d’engloutir des frais légaux dans ce dossier, ou simplement se ranger au gros bon sens et se montrer véritablement à l’écoute. D’ailleurs, ne serait-il pas temps pour notre maire, qui nous répète sans cesse qu’il est à l’écoute de ses citoyens, de comprendre qu’en bout de ligne les bottines doivent suivre les babines ? Frédéric Galantai, Place aux Citoyens Denis Girard, conseiller municipal du District de la briqueterie Le Reflet a traité la saga du parc canin à plusieurs reprises. Le dernier article en lice date du 3 mars. La Prairie sommée de cesser les travaux d’un parc canin