Opinion

Opinion : des trains vides à contre-sens du trafic

le mercredi 18 avril 2018
Modifié à 10 h 57 min le 18 avril 2018
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

J’habite à quelques pas de la gare Lucien-L’allier à Montréal et j’enseigne en 5e année dans une école située à quelques pas de la gare de Saint-Constant. Je débute à 7h45. J’aimerais bien utiliser le transport sur rail, mais c’est impossible parce que le train de banlieue Montréal-Candiac n’ouvre pas ses portes aux passagers en direction de la Rive-Sud à l’heure de pointe. La raison? S’il prenait des passagers à chaque gare, il arriverait en retard pour son prochain départ. Pour moi c’est un non-sens. Comment font-ils pour ne pas avoir ce problème sur les autres lignes? On a les rails, les chauffeurs payés, des usagés intéressés et des trains disponibles; c’est incohérent. Avec l’horaire actuel, le premier train qui se rend à Saint-Constant à partir de Montréal est à 9h35. J’arriverais à l’école à 10h25. Qui a si envie d’aller à Saint-Constant à cette heure? Le problème que je vous décris est le même pour la ligne Mont-Saint-Hilaire. Les partis politiques disent que la mobilité durable sera un thème important de la prochaine campagne électorale et il y a des projets de millions de dollars sur la table, comme le REM et le Grand déblocage. J’espère que ça va bouger. Offrir un service de train de banlieue efficace dans les deux sens à l’heure de pointe pour la ligne Candiac et Mont-Saint-Hilaire pourrait faire une différence… à coût pratiquement nul. Olivier Forest Montréal