Sports

Passion familiale pour le sport

le lundi 20 août 2018
Modifié à 9 h 24 min le 20 août 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Qu’ont en commun Julien Lalonde et ses deux filles?  Tous trois pratiquent un sport dans lequel ils excellent. Le père est entraîneur de patinage artistique, Kyra pratique la natation tandis que Jade s’adonne au sport équestre.    Joueur de hockey, M. Lalonde a bifurqué vers le patinage artistique, activité qu’il exerce depuis une trentaine d’années. Il entraîne des couples en danse sur la scène nationale et internationale. Il veille aussi à ce que ses jeunes protégés puissent représenter le Canada au niveau junior à l’international. «J’ai toujours le même engouement et j’essaie de le transmettre aux jeunes», mentionne M. Lalonde.   L’amour des chevaux C’est vers l’âge de 4 ans que Jade Lalonde a débuté la pratique du sport équestre. «J’ai toujours aimé l’équitation, la connexion avec le cheval. C’est rendu une passion au quotidien, une drogue. Ça me demande pas mal d’entraînements, six à sept fois par semaine», explique-t-elle.  
«Il faut que cette passion [envers leur sport] leur permette de se découvrir, de cheminer et d’apprendre.» -Julien Lalonde, père de Kyra et Jade
  Elle s’entraîne à Saint-Basile-le-Grand. Âgée de 17 ans, elle étudie au cégep Édouard-Montpetit et souhaite devenir médecin vétérinaire. Récipiendaire de trois prix lors du concours hippique CSO à Blainville en juin dans la catégorie sauteur 1,30 m, la cavalière vise les compétitions de la Fédération équestre internationale. «Ce sont des épreuves qui se déroulent à travers le monde. J’aimerais participer dans la catégorie sauteur 1,60 m», poursuit-elle.   [caption id="attachment_46827" align="aligncenter" width="521"] Jade Lalonde pratique l’équitation depuis l’âge de 4 ans. Une passion qu’elle entend de poursuivre. (Photo gracieuseté)[/caption]   En novembre, elle ira au Royal Agricultural Winter Fair à Toronto où est présenté le Royal Horse Show. Elle estime que ses chances sont excellentes de revenir avec les honneurs.   Comme un poisson dans l’eau Après avoir touché à différentes activités sportives, Kyra a décidé, une fois ses niveaux d’apprentissage de natation complétés, de se diriger vers la compétition. «J’avais 11 ans quand j’ai commencé. J’ai eu la piqûre. J’aime vraiment ça être dans l’eau. La natation est un bon sport, c’est complet. Et il y a une bonne ambiance dans notre club», indique la membre de Samak. Âgée de 15 ans, elle s'est distinguée en brasse où elle a atteint le niveau de compétition Est du Canada (Eastern). «Je poursuis mon entraînement avec le groupe senior dirigé par Éric Carrier. J’aimerais aller aux Championnats canadiens groupes d’âge. Je ne me mets pas trop de pression, sinon tu te concentres moins sur ta nage», affirme Kyra Lalonde. En septembre, elle débutera son secondaire IV au Collège Jean de la Mennais à La Prairie.   [caption id="attachment_46828" align="aligncenter" width="521"] Kyra qu’on aperçoit en haut de la photo, s’entraîne avec le club Samak. (Photo gracieuseté)[/caption]   Conciliation Les deux sœurs consacrent une quinzaine d’heures par semaine à leur entraînement respectif. Ce qui implique de la discipline pour concilier études et vie sociale. Jade Lalonde souligne que cette conciliation est plus facile au cégep qu’au secondaire. Pour sa sœur, le défi peut parfois s’avérer ardu. «On a une plus grande charge de travail dans mon école. Il faut gérer notre horaire avec notre sport. C’est tough des fois. Quand je termine mes devoirs, je me couche tard et je me lève le matin pour aller nager», dit-elle. Son père connaît bien cette réalité. «Il y a des temps où c’est plus difficile, lorsqu’arrive la période des examens. Quand c’est trop, on le dit à l’entraîneur de Kyra qu’elle ne sera pas présente, poursuit-il. Moi-même comme entraîneur, lorsque c’est la période des examens à l’école, j’avise les parents que ça va être difficile pour leurs enfants, qu’ils seront fatigués en raison de la charge de travail», explique Julien Lalonde.  

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