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Pâtisseries et salon de thé à l’anglaise à La Prairie

le mercredi 05 juin 2019
Modifié à 13 h 14 min le 18 février 2023
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Constanza Sofia. (Photo: Le Reflet - Audrey Leduc-Brodeur)

À 43 ans, une ex-architecte de La Prairie a suivi son instinct en délaissant la conception de plans pour la création de pâtisseries. Sa nouvelle vocation lui a souri, puisque son entreprise, La vie en douceur, a reçu un prix coup de cœur du Centre d’entrepreneuriat des Grandes-Seigneuries. Constanza Soria ne s’en cache pas, elle adore le vintage. En entrant dans sa demeure, on constate que son faible pour les objets d’époque se reflète notamment dans sa décoration. Le service à thé en porcelaine rose et la coutellerie d’argent sont soigneusement placés sur la table, alors que les plateaux de petites bouchées, qui font saliver d’envie, sont bien alignés derrière la petite affiche «Table sucrée». Des bouquets de fleurs sont disposés dans la salle à manger. L’entrepreneure désire recréer cet univers coquet dans un local du chemin de Saint-Jean à La Prairie. Ce nouvel espace prendra des airs de salon de thé. Les pâtisseries de Mme Soria seront disponibles à cet endroit. «Ce sera très féminin parce que j’ai envie que les femmes puissent se rencontrer et discuter ensemble, comme les hommes le font à la Cage aux sports, par exemple. C’est un lieu qui permettra aussi de tisser des liens entre les générations de femmes», affirme-t-elle. D’ici l’ouverture, dont la date n’est pas encore fixée, la femme d’affaires organise des événements sous la thématique du salon de thé anglais, comme des anniversaires, des mariages, des sacres religieux, etc. «J’offre un service clés en main. J’ai seulement besoin de connaître le nombre d’invités, la couleur accent désirée, le type d’événement et s’il y a une préférence pour les fleurs naturelles ou artificielles», explique Mme Soria. La vaisselle, les accessoires ainsi que les pâtisseries sont fournies par la femme d’affaires. Ce concept a séduit le Centre d’entrepreneuriat des Grandes-Seigneuries qui lui a décerné un prix coup de cœur lors du gala local du Défi OSEntreprendre, le 4 avril. Délaisser le chemin déjà tracé Tout et rien à la fois ne prédestinait la Laprairienne d’adoption à se tourner vers la pâtisserie. Issue d’une famille d’architectes, l’Argentine pensait qu’elle était vouée à la même carrière que ses proches. Il se trouve aussi que l’entrepreneure cuisinait toujours les desserts pour les événements familiaux. «Je n’étais pas faite pour un travail de bureau. J’ai besoin de l’énergie des gens et l’organisation d’événements me va parfaitement bien, mentionne-t-elle. J’ai suivi des cours de pâtisserie et de lancement d’entreprise. J’ai fait mon plan d’affaires et des études de marché.» Mme Soria a reçu le soutien de sa famille «parce qu’ils ont vu que je réalise mon rêve». «C’est difficile de se lancer en entrepreneuriat parce qu’on a peur de ne pas avancer, que notre projet ne se concrétise pas. Je suis fière de l’avoir fait. Je nous voulais pas regretter de ne pas avoir essayé», confie-t-elle.
«Je veux créer des moments de partage et de bonheur où les invités ont l’impression que le temps s’arrête.» -Constanza Soria