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Patrice et Lyne Brisebois gâtent le personnel qui a pris soin de leur mère

le vendredi 29 mai 2020
Modifié à 13 h 25 min le 29 mai 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

L’ancien joueur des Canadiens, Patrice Brisebois, et sa sœur Lyne ont gâté les employés du CHSLD Châteauguay, le 27 mai, en reconnaissance des bons soins prodigués à leur maman, feue Pierrette Lessard-Brisebois. Ils ont offert un succulent repas italien à tout le personnel de l’établissement en compagnie de la famille Nadia Saputo, conjointe de M. Brisebois, et du propriétaire du restaurant FIORELLINO de la rue de la Gauchetière à Montréal. «Généreux de sa personne, Patrice Brisebois a chaleureusement rencontré quelques fervents(tes) admirateurs(trices). Le personnel fort bien régalé fut extrêmement touché par cette délicate attention. Merci infiniment!» a exprimé sur Facebook Chantal Larocque, éducatrice au CHSLD Châteauguay. «Gens extraordinaires» Patrice Brisebois a exprimé sa gratitude avec émotions aux gens rassemblés à l’extérieur pour l’occasion. «On voulait juste vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour notre mère. Je n’ai pas besoin de la pandémie pour savoir que vous êtes des gens extraordinaires», a-t-il dit avec des trémolos dans la voix. «Je sais que les années que ma mère a passées ici, elle a toujours eu des soins extraordinaires. Parce que vous êtes, justement, des personnes extraordinaires, a-t-il poursuivi. Alors merci ! Continuez votre excellent travail. C’est fou ce que vous pouvez faire. C’est de toute beauté. Vous êtes du monde que les gens ont découvert et ils vont vous apprécier encore plus, parce que c’est ça que vous méritez.» Comme une famille En entrevue via Messenger, Lyne Brisebois a confié: «Vous savez, ce n’est pas facile de finir ses jours dans un CHSLD mais celui de Châteauguay est spécial parce que c’est comme une famille et le personnel est dévoué. C’est comme si c’était leur mère ou leur père. C’est triste mais beaucoup de résidents ne sont pas visités, mais les préposées essaient de compenser ». Comment était sa mère? «Ma mère était une femme qui ne se plaignait pas mais les filles qui s’en occupaient trouvaient qu’elle était pince-sans-rire. Elle était exigeante, pourtant les filles avaient beaucoup de patience et beaucoup de plaisir. Ma mère a été la meilleure mère qu’un enfant puisse avoir. Pour mon frère et moi, c’est un gros morceau qui est parti.» «Roger Bontemps» Les employés qui ont côtoyé Pierrette Lessard-Brisebois jusqu’à son départ  vers un monde que l’on dit meilleur à l’âge de 83 ans en gardent un bon souvenir. «Elle était Roger Bontemps. Il n’y avait pas grand-chose qui la dérangeait», fait part Chantal Larocque. Confidence de sa préposée aux bénéficiaires, elle disait toujours «Ayoye»! «Elle aimait le hockey, elle écoutait le sport à la tv. Elle avait ses petites habitudes. Elle préférait demeurer assise près de la fenêtre. Elle aimait qu’on aille converser avec elle. Elle aimait raconter ses beaux souvenirs», détaille l’éducatrice. Et dans ses souvenirs, sa famille occupait bien sûr une grande place. «Ses enfants étaient très près d’elle. Sa fille Lyne la visitait presque quotidiennement. Elle aimait beaucoup sa famille. Elle parlait aussi de ses petits-enfants. Elle montrait ses photos au mur et elle en était fière. »    
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