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Société

Un pharmacien de Saint-Constant fait bouger les gens

le lundi 02 octobre 2017
Modifié à 18 h 32 min le 02 octobre 2017
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

«Parce qu’il est parfois difficile de se motiver seul à bouger», le pharmacien Yanick Fournier a mis sur pied un club de marche gratuit en juin. Quatre fois par semaine, un petit groupe de citoyens prend le départ à sa succursale Familiprix à Saint-Constant et arpente les rues avec plaisir. M. Fournier avait cette idée depuis longtemps, explique-t-il, mais il attendait d’avoir suffisamment de personnel pour pouvoir s’absenter et marcher avec les participants. «Je participe à l’occasion à quelques courses, comme au Défi bougeons ensemble de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries. Tout le monde sait que l’activité physique est le secret pour être en santé, mais on a parfois besoin de motivation pour en faire», soutient-il.
«C’est beau les médicaments pour soigner, mais il y a aussi d’autres moyens pour promouvoir la santé.» -Yanick Fournier
Les mardis et vendredis matin et les mercredis et jeudis soir, près d’une dizaine de personnes marchent en groupe sur une distance d’environ 5 kilomètres. Martine Moreau est l’une des participantes qui ne manque pas une séance. «Ce n’est pas gênant!, lance-t-elle, quelques minutes avant d’entamer la marche lors d’un matin ensoleillé. C’est adapté au rythme de chacun. Il n’y aucun stress.» Pour Jasmine Joly, cette activité est devenue «une bonne drogue». «Il n’y pas de moment où je me dis que je n’ai pas envie de le faire, affirme-t-elle. C’est devenu notre rendez-vous.» «On a du plaisir à le faire en gang, ajoute Johanne Létourneau. On jase de nos vies. Le 5 km passe rapidement!» Des effets concrets Pour former son groupe de marche, M. Fournier a notamment discuté du projet avec certains de ses clients, qui avaient besoin de bouger pour leur santé. «On voit des effets concrets, dit-il. Par exemple, un des participants éprouvait des problèmes respiratoires lors des premières marches. On l’attendait parce qu’il était souvent essoufflé. Aujourd’hui, il ne l’est plus du tout. Il a même perdu environ 25 livres. C’est un signe qu’il ne suffit que d’un coup de pouce pour le faire.» L’enthousiasme de ses patients emballe M. Fournier, qui a allongé les premiers parcours pour les satisfaire. «On avait une dizaine de tracés de 3 km, mais nous sommes rendus aujourd’hui à 5 km. On va jusqu’au parc Lafarge, la montée Saint-Régis ou parfois vers Delson», précise-t-il.