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Place aux citoyens : Le chef du nouveau parti politique municipale s’exprime sur sa formation

le jeudi 07 juin 2018
Modifié à 11 h 36 min le 07 juin 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Fondateur de la nouvelle formation politique municipale Place aux citoyens, le Laprairien Frédéric Galantai, explique la création de son parti qui a vu le jour le 1er mai.     M. Galantai s’était fait connaître lors de la dernière campagne électorale de novembre 2017. Il s’était présenté à titre de conseiller dans le quartier La Clairière avec l’Équipe Barbara Joannette. «Il n'y a pas de dissensions entre notre formation et celle de Mme Joannette. Nos rapports sont excellents et nous voyons d'un très bon œil sa présence qui ne fera que contribuer aux débats d'idées à La Prairie», a-t-il répondu par courriel. Mme Joannette a tenu des propos similaires lors d’un article antérieur publié par Le Reflet. Quant à savoir pourquoi il a quitté l’Équipe Barbara Joannette, M. Galantai ne répond pas directement à la question: «À la suite des dernières élections, j'ai rencontré une foule de citoyens fort déçus par l'administration municipale actuelle. Nous avons convenu que le meilleur moyen d'aborder les prochaines élections est de former un nouveau parti dès maintenant», a-t-il indiqué. Questionné à savoir s’il envisage de soumettre sa candidature pour le poste de maire en 2021, il indique qu’il est trop tôt pour répondre. «Par rapport à mes aspirations politiques nous sommes au début d'un processus. Au cours des prochains mois, il nous fera plaisir de vous transmettre toutes les informations pertinentes à notre formation. D'ici là, nous rencontrerons les citoyens», a mentionné ce dernier. Pour les prochaines semaines, Frédéric Galantai continuera d’assister aux séances du conseil et interpellera les élus le cas échéant lors de la période de questions.   Aréna Frédéric Galantai a déclaré que plusieurs enjeux interpellent sa nouvelle formation, dont «l'explosion des coûts du nouveau aréna», qui seraient passés, selon ses affirmations, de 9 M$ à 20 M$. «Les taxes municipales ne cessent d'augmenter et il y a la dette nette de la ville qui est passée de 36 M$ à 50 M$ de 2015 à 2016», soutient-il. Interrogé à ce propos, le maire de La Prairie, Donat Serres, a indiqué que le coût de l’aréna est plutôt de 14,5 M$. «Quand le projet a été présenté au PTI (plan triennal d’immobilisations) en 2017, on avait soumis le chiffre de 9,5 M$. C’était un estimé. Nous avons fait affaire avec une firme d’architecte et les coûts étaient de 11,9 M$», mentionne-t-il. Le projet a évolué par la suite avec l’intention des élus d’ajouter éventuellement une 2e glace. L’aménagement d’espaces mécaniques et électriques additionnels pour accueillir éventuellement cette 2e patinoire a nécessité un investissement supplémentaire de 2,3 M$, dit le maire. Quant à la dette de La Prairie non consolidée, celle-ci était de 44,3 M$ en 2014, pour s’établir respectivement à 45,1 M$ (2015), 46,4 M$ (2016) et 50,8 M$ (2017).