Opinion

Plus ça change, plus c’est pareil

le mercredi 25 octobre 2017
Modifié à 9 h 59 min le 25 octobre 2017
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Prendre le transport en commun est toujours une aventure. Si ce n'est pas l'air climatisé qui fait défaut dans les autobus avec des fenêtres verrouillées de façon à ce qu’il soit impossible de les ouvrir, on se retrouve avec des autobus en panne.   Changer d'autobus en plein trajet ou, encore, attendre de longues minutes un service qui ne vient pas en pleine heure de pointe font parties des aléas pratiquement journaliers. Mais on n'a pas le choix, il faut s'y faire. Depuis un certain temps, un nouveau déboire s'est ajouté à l'expérience. La cohue humaine est si dense qu'il est impossible de sortir de l'escalier roulant au Terminus centre-ville situé au 1000, de la Gauchetière à Montréal. Imaginez descendre de reculons un escalier mobile qui monte, congestionné de personnes, aussi pressées les unes que les autres, de rejoindre leur service de transport: l'autobus. Je me demande si les administrateurs et les dirigeants du CIT Richelain ont cette chance incommensurable de jouir de leur propre service ? Allez, je vous mets au défi pendant une semaine! Nous, c'est à l'année que nous sommes pris, tels des otages, dans votre service médiocre de transport. Et, pourtant, une grande ville comme Disney est capable d'offrir un service gratuit de navette, avec un service d’air climatisé bien frais. Sont-ils moins nombreux que les utilisateurs du service de La Prairie? J'en doute. Nathalie Mercier La Prairie Utilisatrice du circuit 321 depuis près de 3 ans