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Police Roussillon : un comité «aviseur» pour trouver un terrain d'entente

le mercredi 12 juin 2019
Modifié à 10 h 54 min le 13 juin 2019
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

À lire aussi  Police : Saint-Constant retournera à la table des négociations Un comité formé de représentants du gouvernement et de la Régie intermunicipale de police Roussillon sera chargé de dénouer l’impasse dans le dossier du renouvellement de l’entente. Les sept municipalités ont adopté une résolution en ce sens lors de la séance du conseil de la Régie, le mercredi 12 juin. Le maire de La Prairie, Donat Serres, a suggéré à ses homologues d’entériner cette motion à l’unanimité, plutôt que de la proposer et de l’adopter par deux élus seulement, comme c’est le cas habituellement en assemblée. Ils ont tous accepté cette proposition. Tous les maires et mairesses étaient présents, à l’exception de Jean-Claude Boyer, maire de Saint-Constant. Ce dernier, exceptionnellement remplacé par le conseiller municipal Mario Perron, était au Saguenay pour prendre part au Grand Défi Pierre Lavoie. Soumettre une offre commune Le comité consultatif sera formé d’un membre du ministère des Affaires municipales, d’un représentant du ministère de la Sécurité publique, de l’avocat de la Régie intermunicipale de police Roussillon, d’un conseiller de l’Union des municipalités du Québec, ainsi que du directeur de la Régie, Marc Rodier. «Leur mandat est de se rencontrer pour analyser les dossiers et revoir les formules en place. Ils rencontreront chacune des municipalités. Au terme de leur travail, ils devront soumettre une proposition au conseil d’administration», a expliqué Jocelyne Bates, présidente du C.A. de la Régie et mairesse de Sainte-Catherine. Sans préciser la durée du mandat du comité, Mme Bates a rappelé que l’entente sur la Régie est venue à terme le 16 mai et que depuis cette date, les sept municipalités ont trois mois pour s’entendre. Par ailleurs, la proposition de Candiac à l'effet de maintenir le statut quo quant à la formule actuelle sur la répartition des quotes-parts a été refusée par les six autres municipalités. Le maire Normand Dyotte a demandé le vote, mais la procédure s’est soldée par le même refus de ses confrères et consœurs.