Le REM bénéficiera de bassins de non-concurrence

Le Réseau express métropolitain (REM) bénéficiera de zones de monopole en banlieue. Les services de transport collectif devront de plus rabattre la clientèle vers ses gares, selon un document confidentiel de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et de la Société en nom collectif REM obtenu par La Presse canadienne. Le projet de la Caisse de dépôt et placement s’approprierait ainsi des territoires grâce à des clauses de non-concurrence. Le monopole se rend jusqu’au sud de la route 116, à l’ouest de Saint-Basile-le Grand, puis aux limites de Candiac. Une zone de monopole touche également l’ouest de l’île de Montréal, de l’autoroute 13 jusqu’à Sainte-Anne-de-Bellevue, et vers l’ouest à partir de la 13, ainsi que dans les Basses-Laurentides, de l’ouest de la 148 jusqu’à la 50. Des «clauses de rabattement» obligeront également l’ARTM à mener les usagers vers les gares du REM. L’ARTM aurait ainsi pris l’engagement qu’«aucun service de transport collectif (excluant le transport adapté) ne soit offert reliant l’un ou l’autre des bassins de non-concurrence pour les antennes Deux-Montagnes, Sainte-Anne-de-Bellevue et Rive-Sud, respectivement au centre-ville de Montréal», indique le document obtenu par La Presse canadienne. Le lien entre la Rive-Sud et le centre-ville de Montréal par le pont Champlain ne devra être desservi par aucun autre service de transport en commun. Par ailleurs, les usagers des autobus devront être dirigés vers les gars de REM, en vertu de grands bassins de rabattement. Ces bassins prévoient néanmoins des zones partagées, entre autres avec des portions des lignes de RTM de Candiac et Mont-Saint-Hilaire.   À LIRE AUSSI SUR LE MÊME SUJET :

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