Revue de l'année 2019 : la maison bleue à Sainte-Catherine disparaîtra

La maison d’Hilaire Guérin, aussi appelée la maison bleue ou la maison du barbier, à Sainte-Catherine, sera démolie près de 270 ans après sa construction. À LIRE AUSSI: Revue de l'année 2019 : fin du golf à Candiac Revue de l'année 2019 : deux villes ont fêté leurs 275 ans Revue de l'année 2019 : des changements pour l'environnement Le promoteur a formulé une demande en bonne et due forme en ce sens auprès de la Municipalité, cet automne. Ce dernier s’était montré prêt à donner la résidence du 5325, boulevard Marie-Victorin, inhabitée depuis quelques années. À ce moment, la Ville faisait savoir qu’elle n’avait pas les moyens d’assurer le déménagement de la maison, ni sa mise en valeur par la suite pour la transformer en un bâtiment public. L’investissement s’élèverait à 1,5 M$ et la Municipalité écoperait de la presque totalité de la facture, puisque les subventions gouvernementales à cet effet sont minimes. Qui plus est, Sainte-Catherine comptait sur les revenus de taxes du futur développement immobilier sur ce terrain avoisinant l’église pour financer le déménagement. Or, le projet Kateri a été rejeté par les citoyens cet été. Il s’agissait de la deuxième tentative du promoteur de présenter un projet de construction de deux immeubles à logements cet endroit. Selon un document de la MRC de Roussillon, la maison bleue a une «valeur exceptionnelle». Elle est dans une classe à part «quant à la valeur de son âge, à sa valeur historique, sa valeur architecturale et de conservation», rapportait le Projet d’implication à la protection du patrimoine architectural – Municipalité de Sainte-Catherine réalisé par l’architecte Michel Létourneau en 2014. Le Reflet avait mis la main sur le document en mars.