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Revue de l'année 2019 : une laprairienne obligée de démanteler son potager collectif

le lundi 23 décembre 2019
Modifié à 16 h 16 min le 23 décembre 2019
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Lise Bissonnette a dû démanteler le potager collectif qu’elle avait aménagé à l’avant de son terrain avec des résidents de son quartier à l’automne 2018, car il se trouvait sur l’emprise municipale. Elle s’est battue avec la Ville tout l’été pour pouvoir le conserver. À LIRE AUSSI: Revue de l’année 2019 : retards et annulations de départs d’autobus Revue de l'année 2019 : grève des professeurs au Collège Jean de la Mennais Revue de l’année 2019 : décès soudain de Gilles Pepin En août, la citoyenne a déraciné ses radis, bettes à carde, tomates, fines herbes et autres plants pour remettre de la pelouse sur l’emprise municipale. Auparavant, elle avait reçu plusieurs et avertissements de La Prairie qui allait la mettre à l’amende. Mme Bissonnette et plusieurs autres citoyens s’étaient présentés à une séance du conseil municipal afin de contester la décision, en mai. Elle soulignait alors que les gens pouvaient venir récolter gratuitement les légumes dans son potager situé au coin des rues Gouin et Longtin. «Je demeure dans le quartier Christ-Roi qui est défavorisé. J’ai parlé avec plusieurs citoyens et ils sont emballés par le projet», faisait-elle valoir après avoir reçu plusieurs avis de la Ville. Le maire de La Prairie Donat Serres se disait sensible à sa demande, mais rappelait que tous les citoyens devaient respecter la règlementation. Depuis, la Laprairienne n’a pas baissé les bras, en décembre, elle était toujours active sur les réseaux sociaux pour défendre son projet. Elle a lancé une pétition qui a été signée par près de 2 500 personnes. Accompagnée d’autres citoyens, elle a réitéré sa demande de conserver le jardin collectif à maintes reprises au conseil municipal. Ce dernier n’a pas dérogé de sa position. Mme Bissonnette a confié au Reflet qu’elle ne perdrait pas espoir et continuerait à se battre pour faire changer la règlementation.