Richard Merlini salue l’interdiction de la pesée dans les écoles

Le député de La Prairie, Richard Merlini, qui a parrainé la pétition demandant l’interdiction de la pesée dans les écoles, se réjouit de la décision du gouvernement de la bannir.

«Notre gouvernement a très bien entendu les groupes qui se sont présentés lors de l’audition dans le cadre de l’étude de cette pétition. J’applaudis donc notre décision d’interdire la pesée dans nos écoles», a-t-il indiqué au Reflet.

La décision a été annoncée par le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx et la ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David le 27 février. Lorsque la pétition avait été déposée sur le site de l’Assemblée nationale en août, M. Merlini avait déclaré «qu’il n’aurait jamais voulu que ses deux filles aient à subir une telle situation».

L’interdiction de la pesée s’appliquera dans les écoles primaires et secondaires seulement, mais a été fortement suggérée au cégep aussi par la ministre David. Rappelons que la pesée des élèves n’est pas mentionnée dans les contenus de formation en éducation physique et à la santé.

Plus de 4000 signatures

Signée par un peu plus de 4000 personnes, la pétition juge la pesée dans les écoles comme «humiliante pour ceux présentant un problème de surplus de poids» et «très nocive» pour les jeunes souffrant d’un trouble alimentaire.

C’est une jeune fille aux prises avec un trouble alimentaire en processus de guérison qui a instigué la pétition, en collaboration avec l’organisme Anorexie et boulimie Québec (ANEB) et parrainée par le député Merlini. Une bénévole de ANEB, de Châteauguay, qui a pris la parole pour défendre la pétition avait d’ailleurs raconté son expérience au cégep où elle avait dû se peser, mesurer son taux de graisse et calculer son indice de masse corporel (IMC) dans le cadre de son cours d’éducation physique.