Culture

Sa première exposition solo un an plus tard

le dimanche 19 septembre 2021
Modifié à 16 h 34 min le 19 septembre 2021

Durant les derniers mois, Monique Boudreau a pu réorganiser son atelier dans le but de pouvoir travailler jusqu’à trois toiles à la fois. (Photo gracieuseté)

L’artiste en art visuel Monique Boudreau retrouvera dès la fin septembre le plaisir d’exposer ses œuvres dans les galeries d’art.

Après plusieurs annulations depuis le début de la pandémie, la résidente de Saint-Philippe se réjouit de pouvoir participer à trois expositions, dont deux collectives et sa première en solo dans les prochains mois.

Bien que ses œuvres aient pu être présentées ces derniers mois par le biais d’expositions virtuelles, notamment chez Gallea, elle considère le contact humain, perdu depuis la pandémie, très important.

«Je suis très heureuse et excitée de pouvoir participer à ces expositions. Il y a beaucoup de gens qui préfèrent voir les œuvres en vrai, plutôt que de les acheter via Internet», justifie-t-elle.

Au-delà d’un style propre à elle

La peintre de la région ne s’identifie pas aux artistes ayant un seul style. Considérant qu’elle a deux mondes d’inspiration – la psychologie et l’environnement –, elle mentionne que c’est ce qui l’anime et lui nuit à la fois. Ses œuvres abstraites et surréalistes se suivent et ne se ressemblent pas.

«Parfois, ça embête les galeristes, car ils ne sont pas capables de reconnaître mes œuvres seulement par mon style, explique-t-elle. Je dois avouer que ça me dérange quelque peu également, car ça m’empêche sans doute d’avoir plus de notoriété. Cependant, je ne veux pas me mettre dans une petite boîte et freiner mon inspiration.»

En effet, l’artiste n’a pas l’intention de changer son style pour plaire aux autres.

«Je vais continuer de me battre, car la psychologie et l’environnement, c’est vraiment ce qui m’allume», exprime Mme Boudreau.

«Mon objectif final, c’est d’atteindre le cœur des gens et de leur procurer des émotions» ajoute-t-elle.

Afin de réaliser ses œuvres, l’artiste utilise une variété de matériaux comme du médium acrylique, de la peinture en aérosol, de la pâte de mortier, du papier mâché, et même parfois du Paverpol, un textile et durcisseur, pour l’obtention d’effets sculpturaux.

Partie remise pour son exposition solo

La toute première exposition solo en carrière de cette artiste devait avoir lieu à la bibliothèque municipale de Saint-Philippe il y a un an. Elle a dû être reportée en raison de la pandémie. C’est maintenant du 26 octobre au 21 novembre qu’elle pourra y exposer une trentaine de ses œuvres.

«Pour cette exposition, j’ai une pièce à moi seule. Je peux donc y mettre le nombre d’œuvres souhaité», raconte-t-elle.

«Contrairement à une exposition collective, une exposition solo ne m’impose pas de restrictions de grandeur et de thème.»

-Monique Boudreau, artiste

Expositions collectives

Lors des Journées de la culture, qui auront lieu du 24 au 26 septembre, le centre socioculturel Alphonse Lepage accueillera le Salon des arts visuels de Brossard. Cette exposition mettra en lumière les œuvres de plus de 115 artistes, peintres et sculpteurs. Mme Boudreau y exposera ses œuvres intitulées Il était une fois et Cette légèreté.

Par la suite, Mme Boudreau sera de l’Expo-concours de La Prairie, du 11 au 14 novembre. Ce rendez-vous est considéré comme l’un des plus importants concours en arts visuels de la Montérégie. Chaque artiste peut y exposer une seule œuvre. Le choix de Mme Boudreau s’est arrêté à nouveau sur sa peinture Il était une fois.

L’œuvre Il était une fois réalisée à l’aide de peinture en aérosol et d’acrylique.