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Saint-Rémi: le Club de golf Triangle d’or n’est pas à vendre

le lundi 17 septembre 2018
Modifié à 15 h 46 min le 17 septembre 2018

Un texte de Marc-André Couillard - Coup d'oeil (Collaboration spéciale) Le Club de golf Triangle d’or, à Saint-Rémi, est là pour rester. C’est le message que veulent lancer les actionnaires du club qui se sont prononcés sur cette question.   Une assemblée extraordinaire portant sur ce sujet s’est tenue le 28 août, après qu’un groupe de 25 actionnaires ait signé une pétition, ce qui était nécessaire pour forcer la tenue d’un vote. Au total, 188 des 245 actionnaires étaient présents et ils ont voté à 76 % contre la proposition d’entreprendre des démarches de vente du club de golf. «On a présenté le portrait du club, de la situation actuelle et des investissements à venir», précise Francine Charbonneau, présidente du Triangle d’or. Elle précise que cette proposition de mise en vente n’est pas venue à la suite d’une offre d’achat. «Il n’y a pas eu d’offre, affirme Mme Charbonneau. On en a déjà eu une en 2015, mais elle a été refusée.» Cette volonté de certains actionnaires de mettre en vente le club vient peut-être du fait que d’importants investissements sont nécessaires pour maintenir les installations à niveau. «Depuis deux ans, nous avons demandé une cotisation spéciale aux actionnaires de 100 $, puis 200 $ et ce sera 300 $ cette année, explique Mme Charbonneau. Nous devons changer les voiturettes et de la machinerie pour conserver la qualité du terrain.»

Notre club est en santé. Le terrain est très apprécié et est bien entretenu. Francine Charbonneau, présidente du Club de golf Triangle d’or
Portrait Ce club de golf existe depuis 1970. Il s’agit d’un organisme sans but lucratif qui compte 360 membres. Plus de 30 000 parties y sont jouées, chaque année. «On veut que les golfeurs sachent qu’il n’est pas question de vendre, indique Mme Charbonneau. On veut maintenir le terrain ouvert. Le club de golf Triangle d’or peut compter sur une relève. Une quinzaine d’élèves du Collège Charles-Lemoyne, à Sainte-Catherine, le fréquentent dans le cadre de leur programme. «On a des joueurs juniors et on en a de plus en plus qui ont entre 19 et 35 ans, indique Mme Charbonneau. On a de la relève, c’est sûr.»