Sainte-Catherine aménage un potager pour ses citoyens devant le Centre Aimé-Guérin

Les citoyens de Saint-Catherine qui ont besoin d’un oignon, de basilic ou de betteraves pour une recette n’ont plus qu’à se rendre devant le Centre Aimé-Guérin pour y cueillir des légumes frais.  

La Ville y a aménagé un potager qu’elle qualifie «d’espace vert comestible». Une douzaine de variétés de légumes ainsi que plusieurs fines herbes y poussent. Lorsqu’ils sont mûrs, ils peuvent être cueillis gratuitement.

Chaque légume ou herbe est identifié par une affiche. La procédure à suivre pour les cueillir sans endommager le plant est aussi indiquée.

«Cette initiative s’inscrit dans le mouvement de l’agriculture urbaine amorcé dans plusieurs villes à travers le monde», mentionne la Municipalité.

Il découle aussi de la Politique des saines habitudes de vie appelée «Ma ville, ma santé» et de l’Énoncé du cœur envers la famille et les aînés pour répondre aux besoins d’accessibilité alimentaire. Aménager un tel potager faisait partie du plan d’action.

Le choix de son emplacement n’est pas anodin.

«On a choisi le Centre Aimé-Guérin parce que c’est un endroit névralgique dans la Municipalité avec les familles qui fréquentent l’endroit et la présence du parc Fleur-de-Lys, explique Amélie Hudon, responsable des communications. La présence d’une résidence pour aînés devant vient aussi créer un milieu de vie dynamique.»  

Trois tables à pique-nique ont été installées à proximité du potager pour que les citoyens puissent y manger ou s’y arrêter. Des recettes ont aussi été transcrites sur un panneau pour inspirer les citoyens à cuisiner. Elles sont aussi disponibles sur le site web de la Municipalité.

D’autres initatives du genre

Le potager est entretenu par les horticultrices de la Municipalité, «mais on souhaite aussi que les citoyens se l’approprient parce qu’il se veut un espace interactif», précise Mme Hudon.

Ce n’est pas la première initiative de la Ville du genre. Sainte-Catherine aménage des plates-bandes comestibles depuis quelques années à différents endroits sur son territoire.

«Certains légumes comme le chou ou la bette à carde ont aussi de belles valeurs esthétiques. On les insère dans l’aménagement paysager, rapporte Amélie Hudon. On donne les légumes qui ne sont pas cueillis au complexe Le Partage.»

La Ville de Sainte-Catherine prévoit d’implanter des espaces verts et plates-bandes comestibles supplémentaires sur son territoire au cours des prochaines années.