Faits divers

Sainte-Catherine poursuit un propriétaire négligent

le jeudi 19 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 19 mai 2016
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

La Ville de Sainte-Catherine poursuit un propriétaire pour de nombreuses infractions au règlement concernant les nuisances, la paix et le bon ordre de la municipalité.

«Le propriétaire des lieux a reçu de nombreux avis qu’il a ignorés et qu’il n’a pas corrigés, indique la responsable des communications, Amélie Hudon. Comme la Ville n’a pas le droit de prendre action sur un terrain privé à moins d’avoir une ordonnance de la cour, nous avons décidé d’utiliser les leviers légaux que nous avons.»

Si le bâtiment avait été dangereux, la Ville aurait pu porter l’affaire en Cour supérieure, mais comme la maison est sécuritaire, le dossier est traité en Cour municipale.

Pour la demeure en question, il s’agit entre autres de gazon trop long, de la possession d’un véhicule qui n’est pas en état de marche et d’une piscine non entretenue.

À savoir si les taxes sont payées ou non, Mme Hudon a indiqué que c’est une information confidentielle qu’elle ne peut divulguer.  

Maison abandonnée

Le Reflet s’est penché sur l’affaire parce qu’une lectrice a demandé ce qu’il advenait d’une maison laissée à l’abandon depuis au moins deux ans dans son quartier.

Questionnés à ce sujet, la Ville et des voisins ont confirmé que la demeure n’est pas habitée.

«Depuis que je suis ici, je n’ai jamais vu personne, a dit une voisine qui a emménagé à proximité il y a un an. Hier soir, c’était la première fois que je le voyais (le propriétaire) et il a enlevé la voiture avec une vitre brisée qui était dans l’entrée depuis longtemps.»

Malgré ces témoignages, le propriétaire prétend qu’il demeure bel et bien à Sainte-Catherine.

«J’ai une autre propriété à Laval, alors je ne suis pas tout le temps ici, mais la maison est habitée. C’est quoi le problème?» a-t-il demandé à la journaliste devant sa porte.

En ce qui concerne son litige avec la Ville, le citoyen a fait savoir qu’il était justement sur place pour régler les «problèmes». Il est le seul propriétaire cité sur le rôle d’évaluation foncière.