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Sainte-Catherine reçoit 1 M $ pour stopper l’érosion des berges de la Saint-Régis

le lundi 22 février 2021
Modifié à 8 h 26 min le 22 février 2021
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Dans sa volonté de freiner l’érosion des berges de la rivière Saint-Régis, la Ville de Sainte-Catherine comptera sur une aide financière de 1 M$ octroyée par le gouvernement du Québec dans le cadre du programme Climat municipalités - Phase 2 pour y parvenir. À lire aussi: Un organisme veut prévenir l’érosion des sols le long de la rivière Saint-Régis La ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Sanguinet Danielle McCann en a fait l’annonce au nom de son collègue du ministère de l’Environnement, Benoît Charette. Selon le communiqué envoyé le 8 février, la subvention permettra à la Municipalité de tester une nouvelle pratique sur une période de deux ans et demi pour stabiliser la totalité des berges. «Les interventions proposées se rapportent aux génies végétal et hydraulique. Si elles visent une stabilité complète et permanente des berges, elles prévoient également une augmentation de la superficie des zones végétalisées et de l'habitat du poisson, ainsi que l'élimination des espèces végétales exotiques envahissantes», est-il indiqué. Le ministère de l’Environnement se réjouit par le fait même que «l'écosystème et la biodiversité de la rivière soient préservés». Il évoque la possibilité que la Ville de Sainte-Catherine puisse «révolutionner l'aménagement et l'entretien des rivières en milieu bâti grâce à cette technique audacieuse et efficace». Plan financier Le dossier de la stabilisation des berges de la rivière Saint-Régis en est un de longue date. L'accentuation des changements climatiques augmentant la fréquence des grandes crues et des pluies hivernales est à l’origine de l'érosion aux abords depuis une vingtaine d’années, est-il rapporté. La sauvegarde du cours d’eau et des terrains adjacents en dépend carrément, rappelle la mairesse Jocelyne Bates qui remercie les intervenants impliqués dans ce dossier prioritaire. «La concrétisation de ce projet, à portée désormais régionale, sera possible lorsque l'ensemble du plan de financement sera complété», ajoute-t-elle. Invitée par Le Reflet à préciser davantage cet aspect, la Ville a répété qu’un «plan de financement complet, incluant l’apport de subventions supplémentaires, est en cours d’élaboration». La Municipalité avait échafaudé un scénario financier détaillé en 2018, prévoyant un règlement d’emprunt de 7,8 M$, avant de faire marche arrière dû à la colère de citoyens. La répartition des coûts était alors critiquée.