Sauvetage à La Prairie: Une famille naufragée reconnaissante
Deux jours après que leur voilier ait chaviré dans le bassin de La Prairie, Thu-Nhi Yersin Nha-Trang et sa famille se disent extrêmement reconnaissantes envers le couple qui n’a pas hésité à leur venir en aide.
La dame était à bord de l’embarcation avec sa fille, son conjoint et son beau-père. Alors qu’ils tentaient de retourner vers le quai à La Prairie, une bourrasque de vent a emporté le voilier qui a chaviré.
Les quatre plaisanciers, qui portaient tous un gilet de sauvetage, se sont retrouvés à l’eau. Pendant que le reste de la famille avait la tête hors de l’eau, Thu-Nhi Yersin Nha-Trang est restée prise dans les voiles de l’embarcation.
«J’ai paniqué un petit peu, a-t-elle admis en entrevue avec Le Reflet. J’ai essayé de sortir de l’eau, mais j’étais prise. C’est important de garder son calme. J’ai réussi à me propulser hors de l’eau avec mon gilet de sauvetage.»
Un couple qui se trouvait à proximité s’est immédiatement dirigé vers eux.
«Ils sont venus aussitôt qu’ils nous ont vus. Ils nous ont guidés pour que nous puissions embarquer sur leur bateau, a-t-elle poursuivi. Ils nous ont ramenés vers le quai en attendant les secours.»
Dans sa mésaventure, la dame n’a perdu que ses lunettes de soleil. Atteinte de fibromyalgie, elle affirme ressentir de la douleur dans les épaules depuis l’incident. Le bateau est encore impeccable, selon ses dires.
«Nous sommes tellement contents que tout le monde soit sain et sauf, a-t-elle mentionné. Je n’oublierai jamais l’aide de ces bons Samaritains.»
La dame tient également à remercier les pompiers de La Prairie, la Garde côtière auxiliaire canadienne ainsi que d’autres plaisanciers présents sur le quai qui ont composé le 9-1-1.
Sylvain Dufresne, directeur du Service d’incendie de La Prairie, a confirmé que son équipe est intervenue.
«Nous avons fourni des couvertures et avons redressé l’embarcation pour l’amener vers le quai», a-t-il expliqué.
M. Dufresne affirme que les pompiers de La Prairie interviennent environ une quinzaine de fois par année sur les cours d’eau.