COVID-19

S’entendre et avancer pour le bien des Québécois

le mardi 09 juin 2020
Modifié à 14 h 13 min le 09 juin 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Malgré l’atteinte du cap des 5000 Québécois décédés en lien avec la COVID-19, la tendance semble à la baisse du côté des hospitalisations. « Nous avons déjà monté jusqu’à 1800 dans le pic. Maintenant, c’est la moitié. Mais le virus reste présent et il rôde. Nous devons rester prudents, continuer à respecter les consignes», mentionne le premier ministre François Legault. Lors de son point de presse quotidien, il a rappelé l’importance à apporter des soins dignes aux aînés. « Nous allons construire des Maisons des aînés. Embaucher des milliers de nouveaux préposés. Ça va coûter cher. Des milliards. Mais nos aînés méritent ça et c’est une question de fierté. Poser les gestes nécessaires pour prendre soin d’eux », lance-t-il.

Relancer l’économie

Mais pour lui, la remise en forme du Québec passer par une relance de l’économie. « Il faudra se concentrer dans les prochains mois à relancer l’économie. Nous avons 2,6 G$ pour aider les entreprises, pour diminuer le chômage. Notre programme d’infrastructure nous incite à en faire plus. Il faut accélérer le processus, construire des maisons des aînées, rénover les CHSLD, construire des hôpitaux. Prenez, par exemple, Vaudreuil-Soulanges, il me semble que j’en ai entendu parler toute ma vie, ce ne sera pas un luxe », explique celui qui croit que les choses traînent trop en longueur parfois. Il a en ce sens, évoqué le projet de loi 61, qui fait peur à bien des gens, partis d’opposition et chroniqueurs. « Il y a deux choses à retenir. L’évaluation environnementale. Nous ne voulons pas l’éviter. Mais parfois ça peut prendre jusqu’à 11 mois. Il faut réduire les délais. Établir des balises pour prendre moins de temps, tout en respectant l’environnement. Ça se fait. Quant à la corruption, personne ne veut retourner là. Il y a possibilité d’accélérer les étapes. Il y a moyen, tout en donnant les contrats, en évitant de revenir aux petits amis du parti, à la corruption, à la collusion. Personne ne veut revivre ça », assure François Legault qui ne voudrait pas faire revivre la Commission Charbonneau.

S’entendre pour les Québécois

Ainsi, il lance une perche aux trois autres partis. « Les Québécois veulent qu’on travaille ensemble. Alors si c’est nécessaire de prolonger la session, nous devrons le faire. Pour assurer le bien des Québécois. Pour adopter ce projet de loi. J’invite tout le monde à travailler de bonne foi et s’entraider, pour le bien des Québécois », conclut le premier ministre.