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Sous le soleil des tropiques… à Delson!

le mercredi 10 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 10 juin 2015

Amateur de voyages dans le Sud, André Gagné a amené le soleil et le climat tropical à lui dans la cour-arrière de sa résidence à Delson.

Depuis trois semaines, trois palmiers et un bananier plantés autour de sa piscine font de son terrain l’endroit le plus exotique de la ville.

«À chacun de mes voyages, je relaxe quand je suis près des palmiers. Je me suis dit qu’il devait sûrement y avoir une façon de transporter ça dans ma cour au Québec», raconte le Constantin d’origine.

M. Gagné a trouvé sa réponse chez Expression tropicale à Mirabel, où il a acheté des plants provenant de la Caroline du Nord. Deux trachycarpus fortunei  d’une hauteur de 1,5 mètre et 2,7 mètres et un butia capitata d’une hauteur de 2,4 mètres ornent sa cour désormais aux allures de Cuba.

«Ils vont prendre environ 3 ou 4 pouces de hauteur par année», mentionne-t-il.

Des palmiers même en hiver

Résistantes aux températures froides, ces variétés de palmiers peuvent survivre aux hivers les plus rigoureux. On compte une dizaine d’espèces de palmiers capables de conserver leur apparence malgré la neige et le froid.

«Ils tolèrent des températures qui vont jusqu’à -23 degrés Celsius, explique l’homme de 36 ans. Il est possible de préserver ses palmiers du froid en installant une toile thermique et un fil chauffant autour du tronc.» C’est ce que M. Gagné a fait. Les palmiers ne nécessitent que très peu d’entretien.

«Planter les arbres n’a pris qu’une demi-heure. Par la suite, je les ai arrosés quotidiennement durant la première semaine. Après, il faut laisser la nature faire son travail», affirme-t-il.

Des bananes surettes

Non loin de ces palmiers en devenir, un petit bananier de 1,5 mètre, non-comestible toutefois, ajoute à l’exotisme de l’endroit.

«Les bananiers comestibles nécessitent beaucoup de soleil et sont trop fragiles pour notre climat», explique celui qui réside à Delson depuis un an.

À l’automne, les tiges devront être coupées à environ deux pieds du sol. Le bananier sera ensuite protégé par un cône en mousse. Selon Expression tropicale, le bananier pourrait éventuellement atteindre dix pieds de hauteur en quatre mois.

«Je veux montrer aux gens de Delson qu’il est possible d’avoir ses propres palmiers et ses plantes tropicales sans dépenser des heures à les entretenir. C’est simple et original», conclut l’ancien participant d’Occupation double.

Des palmiers en or

Le trachycarpus fortunei est la variété de palmier ressemblant le plus à ceux qu’on retrouve en Floride. Un plant de 11 pieds peut être vendu jusqu’à 1300$. Les coûts des autres variétés de palmiers vendues au Québec oscillent entre 500 et 900$. Un bananier de cinq pieds coûte 50$ incluant la plantation dans le jardin.